Coronavirus : le PDG d'Aéroports de Paris n'exclut pas des suppressions de postes

Par · Publié le 26 juin 2020 à 19h03
Après la crise sanitaire due au coronavirus, le secteur aérien accuse le coup et se relève péniblement d'un choc économique de grande ampleur. En conséquence, le PDG du groupe Aéroports de Paris a précisé ce vendredi 26 juin au micro d'RTL qu'il "n'exclut pas des mesures qui concernent l'emploi".

Aéroports de Paris pourrait licencier et supprimer des postes dans les semaines à venir. Ce vendredi 26 juin, le président-directeur général du groupe Augustin de Romanet a annoncé au micro d'RTL qu'il n'excluait pas "des mesures qui concernent l'emploi", afin de pallier à la crise due à l'épidémie de coronavirus et à ses répercussions sur l'entreprise. 

Le responsable a tenu à préciser qu'il souhaitait limiter au maximum les suppressions d'emplois, mais qu'il y aurait dans tous les cas "des discussions dès le mois de juillet (avec les représentants du personnel, afin qu'ils soient eux-mêmes fixés sur le devenir de l'entreprise", a-t-il précisé. Une opération nécessaire, tant les conséquences économiques du gel du trafic aérien pendant un peu plus de trois mois se font ressentir dans les comptes d'Aéroports de Paris

En effet, l'opérateur aéroportuaire qui gère les aéroports d'Orly ou de Roissy-Charles de Gaulle (pour ne citer qu'eux) accuse un manque à gagner de 2,5 milliards d'euros sur son chiffre d'affaires. Ainsi, le PDG du groupe a affirmé que les investissements allaient être divisés par deux, alors qu'ils avaient "prévu d'investir environ un milliard par an". Il indique que "ce chiffre va baisser aux alentours de 400 à 500 millions". En ce qui concerne la privatisation du groupe, Monsieur de Romanet a souligné que "à sa connaissance, le ministre de l'Économie considère que ce n'est plus d'actualité". 

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