Covid : Eurofins invente un test à faire chez soi sans insérer de coton-tige dans le nez

Par Cécile de Sortiraparis · Publié le 23 décembre 2020 à 13h17
Le groupe de laboratoires d'analyses Eurofins assure avoir mis au point un test de dépistage à faire soi-même à la maison. Un test moins invasif qui détecterait la Covid-19 et sa variante découverte au Royaume-Uni.

Est-ce la fin de ces désagréables prélèvements dans le nez, à coups de Coton-Tige invasif ? Le groupe de laboratoires européen Eurofins Scientific a dévoilé son nouveau test de dépistage du Covid-19 à faire chez soi. Un test accessible à tous baptisé EmpowerDX SARS CoV 2 RT PCR - ou EmpowerDX kit, en version simplifiée.

Ce kit, déjà commercialisé aux États-Unis depuis la mi-octobre, est également disponible sur Internet en Allemagne et en Espagne. Eurofins prévoit de demander les autorisations réglementaires nécessaires pour commercialiser des tests similaires au Royaume-Uni, en France, en Belgique, aux Pays-Bas, en Suède, et dans d’autres pays, comme le précise le communiqué du groupe de laboratoires.

L'entreprise est donc fière de présenter ces tests à faire à la maison. « Pour rendre les prélèvements plus faciles pour les non-professionnels de santé, et notamment pour tester les enfants, Eurofins a validé une méthode de prélèvement basée sur le gargarisme d’une solution stérile », dévoile-t-elle. Eurofins ajoute ensuite que l’autoprélèvement est collecté par l’entreprise qui renvoie ensuite les résultats des analyses en moins de 24 heures

Mieux encore : Eurofins affirme que ses tests peuvent détecter le Covid-19, mais aussi la souche mutante détectée au Royaume-Uni récemment. Par conséquent, l'entreprise explique donner une partie de ses capacités de séquençage aux autorités nationales de santé européennes qui ne seraient pas encore en capacité d’identifier la variation du virus dans des tests positifs. Ce partage d'informations leur permettrait d’évaluer la présence locale de cette nouvelle souche, et donc d'agir en conséquence pour éviter une propagation de ce virus.

Il faudra attendre sûrement plusieurs semaines avant que les autorités sanitaires françaises n'évaluent ce produit et décident d'autoriser, ou non, sa commercialisation sur le territoire.

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