James ensor

Par · Publié le 24 septembre 2009 à 11h12
Présenté aux Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique à Bruxelles ou au Koninklijk Museum voor Schone Kunsten à Anvers, l’œuvre de James Ensor (1861-1949) est celui d’un peintre belge, novateur et torturé.
Présentés au musée d’Orsay, ses tableaux sont ceux, originaux et profonds, d’un peintre du XIX° siècle, entre naturalisme et modernité. Présentés au MoMA, ils s’inscrivent avec brio et naturel dans les grands mouvements de l’avant-garde que privilégie ce lieu. C’est d’ailleurs sur cette franche originalité qu’Alfred Barr insistait en 1940, lorsqu’il accueillait les Terribles tribulations de Saint Antoine : en affirmant qu'Ensor était bien, en 1887, lorsqu'il réalisa ce tableau, « l'artiste vivant le plus audacieux ».
Soixante ans après sa mort, l’héritage d’Ensor est ainsi toujours tiraillé entre son ancrage belge, voire ostendais, et une reconnaissance internationale. Écartelé aussi entre le solide naturalisme de ses débuts et les fantaisies masquées, « squelettisées », acides et virulentes qui traversent, à grands pas colorés et grimaçants, la plus grande partie de sa carrière.
Cent cinquante ans, ou presque, après sa naissance, Ensor demeure un peintre inclassable et le titre de « peintre des masques » que lui attribue son compatriote Émile Verhaeren ne suffit pas à cerner son oeuvre inclassable, prolifique et polymorphe.
Le MoMA et le musée d’Orsay ont donc décidé de re-visiter Ensor, et cent dix ans après l’échec de sa première exposition à Paris, de questionner de nouveau ses impénétrables masques et ses menaçants squelettes. De le placer face au XX° siècle dont il dépend très largement, ayant assisté à l’éclosion de l’expressionnisme, du cubisme, du futurisme, de Dada, du surréalisme… Ayant même, selon son propre discours, « anticipé tous les mouvements modernes ».
De placer Ensor, au coeur de ce XIX° siècle dont il est bien un des turbulents enfants, revendiquant une place définitive, « entre Manet et Van Gogh… ».
En 90 oeuvres, tableaux, dessins, gravures..., et en quatre parties, l'exposition James Ensor, permet de reconsidérer ce peintre toujours étrange. Entre Manet, Van Gogh et tous les modernismes.

Visuel :
James Ensor, L'Intrigue, 1890, huile sur toile, Koninklijk Museum voor
Schone Kunsten, Belgique (c)


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Informations pratiques

Dates et Horaires
Du 20 octobre 2009 au 4 février 2010

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    Lieu

    62 rue de Lille
    75007 Paris 7

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