Hee won lee expose son wonderland

Par · Publié le 28 décembre 2010 à 12h25
Wonderland est une ville. Wonderland ne s'éteint jamais. Wonderland est un flux électrique. À Wonderland, il y a des voix. À Wonderland, il y a des enfants abandonnés. À Wonderland, il y a des fantômes. À Wonderland, il y a des fantômes qui racontent leur vie de fantômes. À Wonderland, les écrans publicitaires racontent aussi des histoires. À Wonderland, il n'y a plus personne pour vivre les histoires.
Hee Won Lee aime les histoires. Hee Won Lee aime les fantômes. À Wonderland, les fantômes ne sont pas semblables à de grands draps blancs. À Wonderland, les fantômes sont cachés dans les ondes. À Wonderland, les fantômes sont des communications téléphoniques, sont des sons, sont des voix suspendues au-dessus de la ville qui ne s'éteint jamais. À Wonderland, les fantômes sont des enseignes lumineuses, des néons déréglés. Hee Won Lee aime les sons de Wonderland. Hee Won Lee aime la musique de Wonderland qui est la musique de machines abandonnées à Wonderland, qui est la musique de l'électricité qui traverse le corps de Wonderland. Hee Won Lee a fait un rêve étrange. Hee Won Lee a rêvé que la ville ne s'éteignait jamais et qu'elle était remplie de fantômes. Et que les fantômes étaient des voix. Hee Won Lee a fait un rêve étrange. Hee Won Lee a rêvé que la ville parlait. Hee Won Lee a rêvé qu'elle pouvait entendre l'électricité pénétrer toutes les parties de son être. Hee Won Lee a rêvé qu'elle était un fantôme qui raconte une histoire.

Avec Phone Tapping, film primé dans de nombreux festivals français et étrangers, le public découvrait l’univers ambivalent d’Hee Won Lee. Wonderland, première exposition monographique de cette jeune artiste coréenne se traverse comme un rêve inquiétant. Vidéos, son, néons et textes animés installent une étrange cité vidée de ses habitants, une machine qui tourne à vide, une ville de fantômes et d'électricité, une ode délicate et acide à l'humanité disparue.
Installation réalisée dans le cadre de son programme « Manifeste pour des villes invisibles ».
Commissariat : Olivier Marboeuf / Khiasma - Production : Le Fresnoy, Galerie My.Monkey (Nancy) / co-production : Khiasma.
Galerie BrioBox (Paris)
INFORMATIONS PRATIQUES
Exposition du 13 janvier au 5 février du mercredi au samedi de 15h à 20h
Entrée libre
Site web : http://www.khiasma.net/
Galerie BrioBox
67, rue Quincampoix - 75003 Paris


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Informations pratiques

Dates et Horaires
Du 13 janvier 2011 au 5 février 2011

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