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· Publié le 27 décembre 2011 à 14h28
Une exposition collective de Leandro Erlich, Ann Veronica Janssens et Lawrence Malstaf.
Six installations qui modifient votre rapport au réel, jusqu’à vous faire perdre pied...
Leandro Erlich, Ann Veronica Janssens et Lawrence Malstaf sont des artistes plasticiens qui aiment jouer des tours à l´esprit. Leurs ingénieux dispositifs rendent l´expérience du vertige, de la coïncidence et du chaos tout à fait jubilatoire.
LEANDRO ERLICH - Bâtiment / Changing Rooms :
Les créations de Leandro Erlich, quasi-architecturales jouent avec les miroirs, les doubles fonds et les effets de trompe-l’œil pour modifier les perceptions de la réalité et créer des espaces insolites. L’artiste argentin détourne ainsi les éléments banals du cadre urbain pour agir sur l’inconscient du public et happer les passants. La fascination pour l’infini que ses œuvres engendrent donne à celles-ci une dimension spectaculaire, tandis que les multiples possibilités de participation du spectateur les rendent ludiques. Il s’agit alors de véritables expériences collectives.
ANN VERONICA JANSSENS - 104.0.2 (création) :
Avec une grande économie de moyens (fluides impalpables, gaz, ondes sonores et lumineuses, éléments aqueux), le travail de la plasticienne, d’origine britannique mais travaillant à Bruxelles, Ann Veronica Janssens ne montre rien mais incite le visiteur à voir : ses installations l’immergent dans des brouillards artificiels et colorés qui remettent en question leurs habitudes en matière de perception et d’orientation. Son œuvre défie l’échelle du temps et de l’espace, lutte contre la tyrannie des objets, et poursuit la longue tradition de l’histoire de l’art, selon laquelle l’artiste véhicule les dernières découvertes scientifiques et procure ces moments sublimes et oniriques aux visiteurs.
LAWRENCE MALSTAF - Mirror / Shaft :
Entre arts plastiques et arts ludiques, sciences et technologie, les installations monumentales de cet artiste belge, prix Ars Electronica, placent le spectateur au centre de l’œuvre et lui font vivre une expérience à la fois physique et sensorielle. Ces machines mobiles créent un univers fait d’illusions d’optique où le regard transforme les objets en les rendant vivants. Ses dispositifs sollicitent des sens négligés, la peau, les oreilles, l’équilibre, la vision, la respiration.