Paris quartier d'été

Par · Publié le 1er janvier 2008 à 0h
Festival Paris quartier d’été 2006, la réouverture de la Nef du Grand Palais fait la part belle au Grand Répertoire des

arts de la rue.

Mais aux Tuileries, des veillées créent des ponts entre Paris et Kinshasa ou Hawaii, la danse et le cabaret, les contes et les jeux, la politique, la tradition et les communautés ; un chanteur danse et fait chanter des danseurs.

À la Défense, un artiste écologiste installe l’espace de quelques jours un monceau de racines venues du bout du monde.

Au Parc des princes, un homme rejoue un match historique, seul sur l’immense pelouse.

Au musée Zadkine, les auteurs invités flirtent avec la danse.

Et ailleurs, le cirque prend la route, à cheval.

Chorégraphes et danseurs font corps, se remettent dans le bain d’une pièce ancienne et emblématique, proposent une participation à des spectateurs volontaires, dansent avec

une machine, explorent la notion d’île ou déclinent l’horizontalité à partir de la sphère, redéfinissent inlassablement la forme...

Le théâtre se décale : conversation transposée dans un square, pamphlet politique

d’actualité dans un monument chargé d’histoire et décadrage spatial et temporel d’un opéra...

Les musiciens du monde se retrouvent dans les jardins : un groupe japonais inspiré d’un compositeur catalan, un clarinettiste et un DJ qui revisitent la musique klezmer, un

pianiste classique sur une pelouse, une musicienne chinoise, un rocker citoyen du monde, tandis qu’un orchestre symphonique accorde ses violons avec le paysage

environnant et que le jazz bat son plein à Montmartre.

Et comme toujours, au cinéma en bas de chez vous et des hors piste...

C’était la liste – exhaustive ? - des événements proposés cet été.

Où l’on voit le thème classique de Paris quartier d’été, celui du tour du monde, passer à la

vitesse supérieure : les cinq continents sont représentés, et même les îles des mers du Sud....

Mais n’y aurait-il pas d’autres thèmes plus ou moins explicites au fil de ce dossier ?

Renouveau, renaissance ou nouveau départ, rêve (d’enfant) réalisé, racines, revival (des années 1980), sans oublier l’île, la forêt, les grands espaces, le nomadisme, les mécaniques.

Plus globalement, l’utopie active ?

Oui, comme une touche lumineuse et réconfortante par les temps qui courent.



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Dates et Horaires
Le 14 juillet 2006

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