Le mystère de miss tic

Par La Rédac · Publié le 2 septembre 2008 à 18h24
Effacées, repeintes, elles ont choisi Paris et comptent bien y rester. Vous avez sûrement déjà croisé ces pin-up brunes aux airs gothiques qui fleurissent les ruelles de la capitale depuis plusieurs décennies. Ces nymphes et leurs slogans efficaces viennent de l’esprit d’une femme bohème qui a débarqué à Paris il y a une vingtaine d’années…
Miss Tic faisait le cours René Simon et de la
mobylette quand un jour, au pied du mur, elle a préféré le grimper. Ces
verticalités reconnaissables entre mille autres sont détournées d'images de
femmes de magazines féminins. Elles sont bombardées dans Paris depuis 1985,
accompagnées de formules magiques telles que « ce qu'on ne m'a pas donné
je l'ai pris », « devenir simple, c'est compliqué »,
« j'aime les hommes ». Notamment à l'origine de l'affiche de La fille
coupée en deux, celle qui s'est fait le nom de Miss Tic vient de boucler son exposition au Fanny
Guillon-Laffaille, mais ses créatures ne vous quitteront pas de leur regard
inquisiteur pour autant... Plus ou moins anarchiste dans le temps, l'artiste
demande désormais l'autorisation avant de pocher depuis une condamnation en
1999 par un propriétaire mécontent de la « big sister ». Si vous
préférez la débusquer au lieu d'attendre qu'elle vienne à vous, sachez que le
treizième (la butte aux cailles notamment), le vingtième et le onzième sont ses arrondissements de prédilection. Il y a également son site internet.



Prise en flagrant délit!





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