Exposition "phares" jean guichard

Par · Publié le 12 juin 2008 à 11h46
Repère symbolique et universel, le phare de la Tour Eiffel anime toutes les nuits le ciel de la Capitale. Aujourd'hui, au travers de près de 80 photographies en couleurs signées du photographe Jean Guichard, le phare de la Tour Eiffel braque son faisceau vers ces autres sentinelles nocturnes, indispensables à l'orientation.
Pleins de phares au premier étage de la Tour Eiffel
Peints de rouge, blanc, bleu marine, de pierre, de brique ou surplombant un à-pic en mer, les phares entraînent le visiteur dans un périple inédit le long des côtes de France, de la Pointe du Raz à la baie de Quiberon ou au Golfe d'Ajaccio. De larges panoramas avoisinent des instantanés plus intimistes, comme le colimaçon vertigineux d'un escalier menant au brûleur à pétrole, ou un aperçu de la salle du phare.
Sur la promenade extérieure de la plateforme du premier étage, côté Champ-de-Mars, les éléments se déchaînent et le public découvre de spectaculaires photographies de phares français immuablement droits dans la tourmente.
Pris dans les glaces, assaillis par les déferlantes ou dominant une mer d'huile, les phares se donnent à voir. Elargissant toujours plus l'horizon, l'exposition offre de magnifiques clichés de phares d'autres pays du monde, de l'Islande à la Grande-Bretagne, en passant par les Etats-Unis.
Le phare de la Tour Eiffel
Dès 1889, constitué d'une partie fixe, donnant l'éclat le plus puissant du monde, et d'une partie tournante qui produisait des éclats bleus, blancs et rouges, le phare de Gustave Eiffel avait été conçu pour couronner l'édifice le plus haut du monde avec un système contribuant à célébrer les fastes de l'Exposition universelle. L'éclairage portait jusqu'à 100 kilomètres ! En 1947, l'intérêt, pour la navigation aérienne, de la localisation de la Tour Eiffel, devient évidente : elle permet une plus grande couverture géographique et une meilleure visibilité que le Mont Valérien où se trouvait un phare pourtant puissant mais à plus basse altitude. Un couple de phares synchronisés est alors installé afin de donner l'impression de loin d'une seule source de lumière tournante.
En 1970, l'Agence pour l'Aviation civile refusant d'opérer les nécessaires travaux causés par une avarie, et le survol de la capitale étant désormais interdit, le phare est remplacé par des lumières rouges utilisées habituellement pour signaler les cheminées d'usine. Réinstallés de manière pérenne à l'occasion du passage à l'an 2000, les 2 faisceaux d'une portée de 80 kilomètres du phare actuel de la Tour Eiffel balaient le ciel de Paris. Constitué de 4 projecteurs motorisés de type "marine", ils sont pilotés par micro-ordinateur grâce à un logiciel spécifique et à un automate programmable qui gèrent leurs mouvements. Ils effectuent une rotation de 90°, et sont synchronisés pour former un double faisceau en croix pivotant à 360°.
Jean GUICHARD
Photographe pour de prestigieuses agences comme Sygma ou Gamma puis indépendant depuis 1995, Jean Guichard se passionne pour le patrimoine maritime dès le début des années 1980. Il réalise durant la tempête de 1989 la célèbre photographie du phare de la Jument et de son gardien, et obtient le deuxième prix du World Press. Son travail a été plusieurs fois récompensé, notamment par le premier prix du livre de mer de Concarneau et le prix de l'Académie de Marine.
A faire

Visuel : © www.jean-guichard.com


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Informations pratiques

Dates et Horaires
Du 12 juin 2008 au 15 septembre 2008

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    Lieu

    5, avenue Anatole-France
    75007 Paris 7

    Infos d’accessibilité

    Accès
    Métro et RER :
    Ligne 6 ou 9 station "Trocadéro"
    Ligne 6 station "Bir-Hakeim"
    RER C station "Champ de Mars - Tour Eiffel"

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