Tour de france : menchov, et si c'était lui...

Par La Rédac · Publié le 22 juillet 2008 à 12h41
Franck Schleck désormais leader, les écarts sont plus que jamais serrés entre les différents prétendants au maillot jaune à Paris. Et pourtant, un nom fait de plus en plus parler sur la Grande Boucle, Denis Menchov...
Depuis ce week end, un seul nom se trouve sur toutes les bouches : Denis Menchov de la Rabobank. Positionné à la 4ème place, à seulement 38 secondes du leader, le russe, sûr de son potentiel, attire tous les regards. Double vainqueur de la Vuelta, il se sent prêt à frapper un grand coup dans les Alpes, et se sent assez mature pour gagner ce Tour de France.
Peu connu du grand public, il s'est, jusqu'à aujourd'hui, plus fait remarqué par la malchances, et ses chutes, que par un cyclisme hors pair. Il est pourtant le coureur que Cadel Evans semble craindre le plus.
Ne pas se fier aux apparences...

Invisible depuis le début du tour, caché dans les Pyrénées, le russe est connu pour être un monstre de patience et a certainement attendu les Alpes pour montrer tout son talent. Attaquant des derniers kilomètres de Prato Nevoso, son premier vrai coup de force, il a rapidement été rattrapé à cause d'une accélération trop vive, qui entraina sa chute en pleine montée. Grand combattant, comparé dans le journal l'Equipe au quintuple vainqueur Miguel Indurain pour son coté froid et sa façon de courir, il est tout de même parvenu à se relever, à revenir dans la course, et réattaquer par la suite. De quoi impressionner ses principaux concurrents.
Selon les frères Schleck, ce qui manque à Menchov pour remporter le Tour, serait peut être une équipe à son niveau, capable de le soutenir et de le porter vers la victoire. Une donnée importante, mais qui peut cependant être revisitée lorsqu'on voit le potentiel de l'équipe CSC, et la difficulté avec laquelle elle est parvenue à récupérer le maillot jaune.
Quoi qu'il en soit, Denis Menchov est aujourd'hui sous les feux des projecteurs et ne peut plus cacher ses envies de victoire. Surnommé le tigre de Sibérie, il aura fort à faire pour distancer ses concurrents alors que le Tour atteint aujourd'hui son plus haut sommet (2802m).
Sûr de sa force, et habile sur les différents terrains, il sait qu'il peut faire la différence aujourd'hui.
Il est également pas contre un statu quo jusqu'à l'avant dernière étape et un contre la montre qui serait alors décisif. Un excès de confiance qui pourrait lui être défavorable si jamais il n'attaque pas, alors qu'il en a l'occasion dans les Alpes. Une fin de Tour qui s'annonce croustillante et plus que jamais serrée.


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