Quand la pub se rhabille

Par · Publié le 7 novembre 2008 à 10h58
Le Masters de Doha retouche les publicités.
Alors que les joueuses de tennis se plaisent à rivaliser en matières de jupettes et de cris tous plus évocateurs les uns que les autres sur les terrains, il y a une partie du monde où on ne voit pas d'un très bon œil ce genre de choses, surtout lorsque tout ça s'affiche en 4 mètres par 3.

Les organisateurs du Masters WTA (Women's Tennis Association) de Doha qui a commencé le 04 novembre pour se terminer le 9, ont clairement montré leur réticence vis-à-vis de ces poupées un peu trop bien roulées en retouchant toutes les publicités visant à promotionner le tournoi et qui mettaient en scène nos chères sœur Williams et autres Dementieva ou Ivanovic. Tout ce petit monde est passé par la case Photoshop pour en finir avec les bras nus et autre cuissots galbés exposés aux yeux du public Quatar.

Pour expliquer ce geste de censure, les organisateurs déclarent qu'ils s'étaient réunis en plein Ramadan et ne voulaient surtout pas choquer lors de la promotion et de la tenue du Masters, un peu plus d'un mois après l'Aïd al-Fitr (fête de fin du Ramadan, célébrée le 1er octobre cette année.

C'est ainsi que les publicités vues en Europe ont été masqué là où il faut par un slogan cacheur de chair afin de pouvoir être diffusé sur le territoire Quatar.

Pour Karim Alami, directeur du tournoi, il s'agissait de respecter les sensibilités locales, la religion et les coutumes de la région.

La WTA n'a rien trouvé à redire, jugeant qu'il n'y avait pas de quoi en faire toute une histoire. De quoi quand même en écrire quelques mots...


Informations pratiques
Commentaires
Affinez votre recherche
Affinez votre recherche
Affinez votre recherche
Affinez votre recherche