Durant trois mois, une rétrospective de long-métrages brûlants viendra ponctuer la programmation du Forum des images.
On dit souvent qu'il est plus joli de désirer quelque chose que de l'avoir. Il faut savoir que le désir est un grand ami de la patience, de l'imagination et de l'envie. Il sollicite chez l'homme des réactions et des comportements insoupçonnés. Le désir c'est un peu comme un avant-goût de paradis, une petite lumière qu'on aperçoit au loin et qui nous promet un moment illuminé, c'est le fumé d'un hachi parmentier qui cuit au four, c'est ce corps à peine dévoilé sur lequel on voudrait se jeter… C'est simple le désir nous mène par le bout du nez.
En cent ans d'existence, le 7ème art n'a cessé de filmer le phénomène d'éblouissement, l'attirance entre les êtres, les élans du corps, la quête de l'autre mais aussi la nature fondamentalement insaisissable et inaccessible du désir.
A partir d'une sélection de 150 films, le Forum des images invite les spectateurs à traverser ce siècle de cinéma en interrogeant les multiples représentations du désir à l'écran.
Ponctuée de onze étapes, la programmation du cylce Désir suit le fil chronologique tout en distinguant les différentes variations de cet obscur objet à l'écran : du rêve à la réalité, du manque à l'excès, de l'interdit à l'injonction.
Les premières représentations du désir : du 4 au 29 mars
Le cycle Désir s'ouvre avec les chefs d'œuvres du cinéma muet où onirisme et érotisme mêlés colorent cette pulsion irrépressible.
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ici Nouvelle incarnations du désir au cinéma : du 8 avril au 3 mai
La seconde étape de cette traversée du désir s'ouvre avec La Nouvelle Vague qui déferle sur les écrans français tandis que la société se libère de ses carcans.
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