Une Saint Valentin comme au ciné

Par · Publié le 14 février 2013 à 13h34
Avec ou sans Valentin(e), dans un ciné ou sur un canapé, pour flirter, tomber amoureux ou combattre les clichés, voici les films à adopter.

La Saint Valentin ça ressemble à un film hollywoodien. On s'attend à quelque chose de magique, on aimerait une déclaration fantastique, passer un moment féerique... et puis c'est l'ennui qui finit par nous gagner. Le 14 février c'est pareil, c'est un impitoyable retour à la réalité. Ce jour-là, il ne se passe rien... de plus que les autres jours, si ce n'est qu'on essaie de nous faire croire que le commun des mortels est heureux et amoureux. Vraiment ?

Pour notre grand réconfort, il y a l'exception qui confirme la règle, au cinéma en tous cas. Certaines comédies romantiques se laissent regarder et nous font même parfois bien marrer. Le tout c'est de ne pas se tromper. Et si pour la Saint Valentin, vous louez le mauvais DVD alors vous risquez de maudire les 364 autres jours de l'année jusqu'au prochain essai... 

Que ce prochain jeudi 14 février, on vous ait donné rendez-vous au ciné, sur un canapé ou avec le reste de vos potes pas maqués, voilà une liste 100% garantie sans larmes ni mouchoirs. 
Et si vous vous attendiez à pleurer alors il va vraiment falloir m'expliquer comment rester digne pour soi et pour les autres, avec de la morve au nez ?!

Pour un tête à tête canapé : 

- La Famille Tenenbaum, de Wes Anderson (2001) :
Anderson, on aime ou on n'aime pas, en tous les cas il ne laisse pas indifférent. Comme à son habitude, il nous offre un casting à toute épreuve qui assume un film loufoque. Idéal pour décoincer l'ambiance d'une première Saint Valentin.

- Punch-drunk love, de Paul Thomas Anderson (2003) :
un autre Anderson signe cette histoire excentrique, le même qui a réalisé Magnolia. C'est Adam Sandler le protagoniste principal mais ne vous y fiez pas, il est à contre courant de ses personnages habituels, ici plus George Simmons que Billy Madison.

Rencontres à Elizabethtownde Cameron Crowe (2005) :
Si vous pensiez que Kirsten Dunst ne jouait que dans des films déprimants à l'issu dramatique, celui-ci risque de vous surprendre. Il est ni l'un, ni l'autre, et d'ailleurs, il lui va plutôt bien, comme son partenaire à l'écran, Orlando Bloom. 

- Cashback, de Sean Ellis (2007) :
le film est d'avantage romantique qu'une comédie mais ça ne fait rien : l'univers onirique du personnage, Ben Willis, est parfait pour se laisser tomber amoureux. Donc on ne rit pas mais on se détend des sentiments, c'est déjà pas mal pour un jour où nous sommes sensés en avoir plein. 

Crazy Stupid Love, de John Requa et Glenn Ficarra (2011) : 
vous pensez qu'avec ce casting bling bling (Ryan Gosling, Ema Stone, Steve Carell, Julianne Moore) et une histoire surfaite, le film ne pourrait jamais tenir ses promesses ? Révisez votre jugement, car c'est définitivement drôle. 

Pour un tête à tête au ciné :

Le Monde de Charlie, de Stephen Chbosky :
aux côtés de personnages attachants, vous replongez dans votre adolescence et l'époque des premières fois, le tout saupoudré par une bande son rock'n'roll à souhait.

 - Crawl, de Herve Lasgouttes :
la Bretagne ça vous laisse dubitatif en début d'année ? Et pourtant... Un petit plongeon dans l'eau de l'Atlantique ça rafraîchit les idées, sans pour autant égratigner la moindre parcelle de rêve.

Blancanieves, de Pablo Berger :
rien ne vaut un conte de fées pour la Saint Valentin, surtout lorsque celui-ci est revisité et transposé : on connaît les grandes lignes, on découvre les nouveaux rebondissements, on garde en mémoire que ça se finit bien. Un peu comme votre histoire à vous... on vous le souhaite.

Les Misérables, de Tom Hooper :
c'est comme ça, on ne peut pas s'en empêcher : parfois une bonne dose de mélo et de pathos, ça nous regonfle l'égo. Voilà donc Hugo et ses misérables version star system.

Gangster Squad, de Ruben Fleischer :
vous allez finir par croire que c'est intentionnel si Ryan Gosling s'inscruste dans chacune de mes sélections. Même pas. Je ne nourris pas non plus un amour inconditionnel à son égard, c'est juste... le hasard, qui parfois fait bien les choses.

Pour un tête avec sa bande de potes célibataires : 

- Eternal Sunshine of the Spotless Mind, de Michel Gondry (2004)
- Les Meilleurs Amis, de Galt Niederhoffer (2010)
- Blue Valentine, de Derek Cianfrance (2010)
- Last Night, de Massy Tadjedin (2011)
- After de Géraldine Maillet (2012)

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