Un mois d'octobre au cinéma

Par · Publié le 30 octobre 2012 à 16h26
Octobre rime avec sobre et opprobre, et ce mois de cinéma ne nous contredira pas...

Ce mois d'octobre s'annonce obscur... Il plane déjà dans les airs comme une sensation moite et suffocante. Peut-être cela provient-il de quelques amours contrariés, de ces amitiés qui nous obligent à nous surpasser, d'événements difficiles à oublier. Octobre sera tout cela : des histoires, de vie, d'amour et d'amitié compliquées, des moments envahissants et accablants, des sentiments culpabilisants et d'autres annihilants. 

Comme bien souvent, tout commence par une soirée un peu trop arrosée. On dit des choses, le lendemain on en pense d'autres, entre les deux, difficile de faire marche arrière. On s'implique émotionnellement, affectivement et puis on perd complètement le contrôle des événements : Yvan Attal et François Cluzet en savent quelque chose mais également la jeune Tessa Ia. Les uns s'essaient au premier porno gay hétérosexuel dans Do Not Disturb, tandis que la seconde, tente de survivre aux affres de l'adolescence et à la cruauté de ses camarades suite à un malheureux " incident filmé " dans Despues de Lucia.

Il arrive donc, que l'on perde le contrôle... et les pédales. Un peu à l'instar de Frank qui part en croisade lui aussi, mais contre la bêtise made in USA. Un périple sanguinolent dans God Bless America qui côtoiera la même semaine, un documentaire restauré sur la Guerre du Vietnam : Tell Me Lies. Deux films satiriques et ironiques qui dénoncent une société et ses éternelles contradictions.

D'autres causes méritent également que l'on s'y attarde. Comme le cas Hillary Van Wetter, jugé coupable vite et mal. C'est en tous cas ce que décident Mattew McConaughey et Nicole Kidman dans Paper Boy. Ou encore le mariage de Becky, dont Kirsten Dunst s'emploie à organiser les moindres détails de la cérémonie, jusqu'à l'hystérie. Quelques frustrations et verres plus tard, Bachelorette nous entraîne dans un Very Bad Trip entre filles, trash et délectable. 

Finalement, tout est bien qui finit bien. En témoignera Bond qui n'a pas pris une ride malgré ses 50 ans de bons et loyaux services et l'aboutissement du projet Frankenweenie, enfin mené à terme par son réalisateur, Tim Burton. Une sortie qui tombe à pique pour d'Halloween... un peu comme Paranormal Activity 4 d'ailleurs.

 

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