Rothen - "on commence à revoir le vrai rothen"

Par · Publié le 9 février 2009 à 0h
Comme après son seul autre bon match de la saison à Monaco en Coupe de la Ligue fin septembre, Jérôme Rothen a sauté sur l'occasion après une deuxième bonne prestation à Nantes pour s'exprimer dans la presse comme il en l'habitude. Il évoque tous les faits qui ont agité le club ces derniers temps et se projette sur son avenir personnel.
» Les ambitions du PSG

"Toutes les équipes à trois, quatre, cinq points du premier peuvent y croire. Après, Bordeaux semble un ton au-dessus de nous alors que Lyon est dans la continuité des saisons précédentes. Il nous manque peut être un peu plus de maîtrise sur certains matches".



» Les problèmes extra-sportifs

"C’est important que le groupe laisse ça de côté. Pour Mateja, c’est différent, car c’est un membre du groupe. Comme on n’a pas un effectif de quarante joueurs, chacun est important. Son geste n’est pas excusable, c’est vrai, mais quand il va revenir, il faudra l’aider. À Nantes, j’ai vu une banderole "Kezman, dégage". Eh bien, non ! Il ne doit pas dégager. Un mec comme ça, avec son expérience et son talent, peut nous aider à atteindre des objectifs élevé".



» Ses relations avec Villeneuve

"En ce qui concerne le président, c’est secondaire. J’en suis à mon sixième président en moins de cinq ans. J’évite de m’attacher. (…) Je n’ai jamais eu de problème avec lui. Malgré tout, ce n’est peut-être pas innocent si je retrouve un peu plus d’épanouissement dans mon jeu. (...) On m’a dit que le président racontait certaines choses à mon sujet, qu’il n’aimait pas ma façon de jouer par exemple. (Il marque un silence) Ça me surprend un peu car ce n’était pas un président qui connaissait bien le foot, donc je ne pense pas qu’il ait dit de telles choses. Ce doit être des rumeurs. Moi, en tout cas, je n’ai jamais voulu entrer en conflit avec Jacques Villeneuve". L'intervieweur le corrige : "Ah, oui. Mais il ne m’en voudra pas. Lui s’est bien trompé sur le prénom de certains de mes coéquipiers en début de saison (NDLR : Zoumana Camara qu'il avait appelé Souleymane)".



» Son début de saison

"Il a été compliqué à cause d’événements qui m’ont un peu tracassé. C’est de ma faute. Je savais que la sortie de mon livre, par exemple, allait faire parler, mais pas à ce point-là. Et puis, l’équipe a été chamboulée. Il fallait retrouver une ossature et ça supposait un jeu plus direct, qui passait moins par moi. On m’a donc moins vu à l’œuvre offensivement, mais j’ai fourni un travail plus défensif. (...) Mon jeu, c’est un jeu de passes, d’ouvertures, de centres. Quand tu te situes très bas sur le terrain, c’est difficile. Il m’a fallu corriger ça. Au vu du début 2009, j’ai beaucoup d’espoir. On commence à revoir le vrai Jérôme Rothen".



» Sa volonté d'être aimé par les supporters

"Quand je réussis quelque chose qui profite à l’équipe, j’ai juste envie de partager ce moment avec les supporters et mes coéquipiers, rien de plus. Forcément, je prends tout ce qu’il y a à prendre car c’est passionnel. J’ai envie de faire rêver les gens, d’être important, de tout donner. Après, que je dérange à cause de mon caractère, c’est comme ça. On ne peut être aimé de tout le monde. Si je le suis de mes proches, c’est déjà bien".



» Une grosse motivation pour la fin de saison

"Aujourd’hui, je sens que je peux redevenir important pour l’équipe comme Stéphane Sessegnon ou Guillaume Hoarau le sont. Ce qu’ils font pour leur première année ici est grand. J’espère moi aussi être au top jusqu’à la fin de la saison".




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Mots-clés : club, rothen
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