Psg-asse : paris explose les verts !

Par · Publié le 13 décembre 2009 à 0h
Paris, véritable bête noire de Saint-Etienne à domicile, recevait donc les verts à l’occasion de la 17e journée au Parc des Princes. Dans une ambiance bouillante, malgré le froid, les deux équipes jouaient ce dimanche leur avenir dans ce championnat. C’est le Paris Saint-Germain qui a donc tiré son épingle du jeu à la grâce d’un match de grande qualité. Tandis que les Stéphanois s’enfoncent dans une crise profonde.
Avec Erding, titularisé sur la pointe de l’attaque, et Christophe Jallet, préféré à Chantôme sur l’aile droite, les parisiens entrent pied au plancher dans le match. Dès la 4e minute, Jallet reprend un centre de Sessegnon, mais Varrault contre in-extremis la tête du milieu parisien. Les actions se succèdent sur les buts du portier vert, qui repousse des deux poings un bon coup-franc de Jallet devant Luyindula (9e).



Ce n’est que partie remise. A la 11e, Clément frappe des 25 mètres, Janot capte mal le ballon, cafouillage dont profite Luyindula pour pousser le cuir dans les filets. 1 à 0 pour Paris qui valide son entame volontaire. Saint-Etienne est aux abois. A peine le temps de reprendre le jeu que Stéphane Sessegnon prend de vitesse la défense et trompe à nouveau le gardien stéphanois d'un croisé du gauche (13e). Le Parc exulte devant l’incroyable entame du PSG, qui affole complètement une équipe proche de l’explosion. Incapable de contenir les vagues parisiennes, les verts se recroquevillent devant les buts de Jérémy Janot, et essuient un véritable tir de barrage de la part des joueurs parisiens, qui multiplient les frappes.



Le Parc chante, pousse, met une ambiance de gala qui transcende littéralement le PSG et affecte plus encore de bien pâles adversaires. Complètement à la rue, les verts subissent le jeu parisien qui maintient l’étau fermement resserré. Il faut attendre la quarantième minute et un coup-franc tendu de Jallet sur la tête d’Erding pour voir le troisième but parisien. Placée hors de portée d’un Jérémy Janot abandonné par sa défense, l’international turc marque son sixième but de la saison, et prouve qu’il a retrouvé toutes ses sensations. Les parisiens largement dominateurs dans tous les compartiments du jeu, mènent logiquement 3-0 à la mi-temps.



Giuly rentre en jeu à la place d’Erding



La deuxième mi-temps débute sur des bases moins élevées. Saint-Etienne essaie timidement de mettre le pied sur le ballon, volonté qui se traduit par des tirs sans danger de Bergessio (47e) et Gelson (48e), mais qui témoigne de la baisse de rythme de l’équipe d’Antoine Kombouaré. Le coach montre d’ailleurs des signes d’agacements depuis son banc. A la 57e minutes, Erding sort après avoir parfaitement tenu son poste. Le public ne s’y trompe pas et scande avec ferveur son nom.



L’international turc est remplacé par Ludovic Giuly, comme l’avait laissé entendre Kombouaré avant le match, l’ancien monégasque se voyant offrir plus de trente minutes pour prouver sa valeur. Mais le PSG ne pousse plus, et c’est au tour des Stéphanois de tenter une esquisse de pression. Les hommes d’Alain Perrin, qui ont été bougés dans les vestiaires, sont animés par de meilleures intentions, mais trop maladroits, il n’arrivent pas à créer le danger sur les buts d’Edel Apoula, qui passe une soirée paisible.



Paris gère son match avec assurance. Chez les verts Hautcoeur remplace Dabo (67e), du coté parisien Jean-Eudes Maurice remplace un Sessegnon enfin décisif (70e). Mais comme Saint-Etienne ne se révolte pas vraiment et que Paris semble déjà avoir la tête à la rencontre qui les opposera à Lens, mercredi, la partie s’étire mollement. Bien sûr, les verts campent dans les quarante mètres parisiens. Mais il ne se passe rien de notable et le chronomètre s’écoule en faveur des franciliens. Chantôme remplace Luyindula (82e), mais le PSG s’est définitivement endormi, et ce ne sont pas les légères secousses vertes qui arrivent à le réveiller.



Victoire donc 3-0 pour le PSG, qui se positionne à la 10e place, et laisse Saint-Etienne fleureter avec la ligne de relégation. Une victoire probante, avec une des meilleures mi-temps de la saison. Le déclic tant attendu pour les hommes de Kombouaré ? Réponse mercredi, au Parc des Princes, contre le Racing Club de Lens




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