Sochaux : paris enfin réaliste (après-match)

Par · Publié le 14 mars 2010 à 0h
Les hommes de Kombouaré restaient sur un résultat mitigé : un nul arraché dans les dernières minutes au stade Bollaert. Même si le résultat n'avait rien d'exceptionnellement flatteur, les Parisiens avaient su montré ce soir-là une combativité trop peu souvent vue. Finalement, Paris, très attendu, aura été sérieux contre Sochaux et aura su obtenir une victoire facile en maîtrisant tous les secteurs du jeu.
Tactique des équipes :

PSG : 4-4-2 classique. Armand retrouve le banc et Ceara prend sa place. Le couloir droit est animé par Jallet et Giuly. Sessegnon est quant à lui reconduit à gauche
Sochaux : 4-5-1 porté vers l'avant proposé par Francis Gillot. En effet, pas moins de 4 joueurs très offensifs débutent le match : Maurice-Bailey, Ideye, Mikari et Sverkos qui ont pour but de déstabiliser une équipe parisienne en mal de confiance.

Paris domine, maîtrise et marque !

Paris doit prouver, Paris doit marquer. Pourtant, peu de supporters sont présents pour cette 28e journée de Ligue 1 pour soutenir leur équipe. En effet, le Parc des Princes n'est qu'à moitié plein ce soir et les supporters présents ne semblent pas avoir envie de pousser leur équipe outre mesure. C'est donc dans une atmosphère étrange, presque digne d'un huis clos, que le match débute.
A l'inverse des tribunes, l'équipe du Paris Saint-Germain est présente dès le coup d'envoi. Malgré quelques gestes techniques ratés visiblement dus à la pelouse neuve, le PSG place quelques offensives intéressantes : les joueurs provoquent, dribblent et parviennent à se retrouver en situations dangereuses. Ainsi, avec Sessegnon à la baguette, Erding et Giuly sont régulièrement lancés en profondeur et sont tout proche de porter le danger sur le but sochalien (8e et 9e). La tendance se confirme lorsqu'Erding, bien lancé par Sessegnon, se retrouve en face à face avec le gardien du FC Sochaux. Mais le tir du Turc, légèrement excentré sur la gauche, est facilement contré par Dreyer (11e).
Jusque-là, le PSG pousse, construit, tente mais ne parvient pas à maîtriser le denier geste. Ce sera enfin le cas à la 17e minute grâce à Guillaume Hoarau qui, après avoir récupéré le ballon dans le rond central, entame une chevauchée fantastique, réalise un grand pont sur Perquis avant de crocheter Boudebouz et de conclure par un plat du pied mettant le gardien sochalien hors de position (1-0) ! Paris a enfin trouvé la voie et ne compte pas s'arrêter en si bon chemin : en effet, à peine une minute plus tard, encore une fois grâce à un ballon récupéré haut, Giuly parvient à accélérer et à adresser une passe plus que décisive à Erding qui marque alors dans un but laissé vide par le gardien sochalien qui avait anticipé une frappe du lutin (2-0). Le break est fait.
La suite de la mi-temps ressemble trait pour trait à ce qui a été entrevu jusque-là et à la 35e minute, Sessegnon, très en vue offensivement ce soir, adresse un excellent ballon à Jallet côté droit qui parvient à centrer en retrait pour Erding. Ce dernier en profite pour tromber Dreyer d'un tir croisé (3-0).
A 3-0, le PSG laisse venir, tente quelques contres (Hoarau, 38e; Giuly, 42e et 44e) mais le score ne bougera plus jusqu'à la mi-temps.

Paris gère le score, se fait surprendre mais continue à aller de l'avant.

Dès le début de la seconde mi-temps, Francis Gillot use deux de ses cartouches en faisant entrer Martin et Gavanon. Visiblement, ce coaching est réussi puisque la partie s'équilibre. Paris gère son avance et s'expose de plus en plus aux attaques sochaliennes, notamment menées par Sverkos (52e).
Alors que Paris est tout proche de marquer son quatrième but sur un contre annihilé par une main de Mikari, c'est finalement Sochaux qui revient au score : en effet, sur une faute de Jallet sur Martin (pourtant hors-jeu), Sochaux obtient un penalty qui sera transformé par Boudebouz malgré un bon plongeon d'Edel qui touche le ballon (3-1,63e). Malgré l'avance, ce but est l'occasion pour les supporters présents de demander la démission de Colony Capital.
Mais Paris, contrairement à ses habitudes, ne se met pas à douter et repart à l'attaque. Il faudra finalement moins de 7 minutes à l'équipe de Kombouaré pour se mettre définitivement à l'abri : à la suite d'un une-deux entre Hoarau et Erding, ce dernier se retrouve en face à face avec le gardien adverse qu'il dribble avant de pousser le ballon dans les buts vides (4-1) ! Il s'agit là du premier triplé du Turc en championnat !
La fin du match est assez ouverte, offrant beaucoup d'espaces aux joueurs présents sur la pelouse, le ballon allant très rapidement d'un camp à l'autre. A ce jeu-là, c'est le Paris Saint-Germain qui se montre le plus dangereux. Erding (80e), sur un service de Kezman (entré à la place de Giuly) puis Hoarau (82e), d'une tête mal ajustée, sont tout près de corser l'addition.
Finalement, le score en restera là et Paris rentrera aux vestiaires sans recevoir d'ovation particulière de la part des supporters présents.

Dans les tribunes, le spectacle a été bien triste. Peu de supporters se sont rendus au stade et le Parc sonnait bien creux. Sur le terrain, dans une ambiance digne d'un match amical, Paris a joué, plutôt bien, et a su, une fois n'est pas coutume, se montrer réaliste en marquant quatre buts même s'ils auraient pu aisément en marquer un ou deux de plus. Le duo Erding-Hoarau devra confirmer lors de la 29e journée qui verra le Paris Saint-Germain se déplacer à Nice.


Informations pratiques
Mots-clés : championnat, sochaux, ligue1
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