Rétro finales - 1993 et 1995

Par · Publié le 28 avril 2010 à 0h
En attendant la grande finale qui approche, PlanetePSG revient sur les finales de Coupe de France qu’a disputées et remportées le club parisien. Deuxième volet avec les finales de Coupe de France 1993 et 1995 qui se déroulaient à une période où Paris faisait partie des plus grands d’Europe…
Finale de la Coupe de France 1993 (12 juin 1993) : PSG 3-0 Nantes. Buts : Kombouaré (49e, s.p), Ginola (55e), Roche (59e) pour le PSG. Expulsions : Karembeu (48e), Vulic (68e), Lima (82e) pour Nantes.
Parc des Princes : 38 789 spectateurs. Arbitre : M. Harrel.

Equipe du PSG : Lama – Kombouaré, Ricardo, Roche, Colleter – Fournier, Guérin (Caldéraro, 81e), Le Guen, Bravo (Valdo, 66e) – Weah, Ginola. Entraîneur : Artur Jorge.

C’est en cette saison 1992/1993 que le Paris Saint-Germain se fait vraiment connaître de l’Europe. Le point d’orgue intervenait le 18 mars 1993 avec cette rencontre mythique face au Real Madrid. Eliminés en demi-finale de la Coupe UEFA face à la Juventus, les Parisiens terminent deuxièmes en Championnat juste derrière l’OM, déchu de ce titre peu de temps après. Il fallait finir cette saison sur un titre et l’occasion était belle d’enrichir le palmarès du club avec une finale de Coupe de France face au FC Nantes.

Cuits, cuits, les Canaris

Après une première période plutôt terne, l’arbitre de la rencontre, Rémi Harrel, faisait basculer la rencontre en tout début de seconde période. Suite à une faute peu évidente de Karembeu sur Fournier, le PSG bénéficiait d’un penalty et l’international Français se faisait exclure. Le héros du 18 mars, « Casque d’or » Kombouaré transformait la sentence (1-0, 49e).

En supériorité numérique, Paris dominait outrageusement et ajoutait deux nouveaux buts au compteur grâce d’abord à un coup-franc de Ginola (2-0, 55e) puis sur une tête victorieuse d’Alain Roche sur corner (3-0, 59e). Les hommes d’Artur Jorge pouvaient dérouler et même provoquer deux nouvelles expulsions nantaises. A 8, c’était mission impossible pour les Canaris qui s’inclinaient comme dix ans auparavant… Ce sera la Coupe de France des records puisqu’au cours de toute la campagne nationale, le PSG n’aura encaissé aucun but.

Artur Jorge dira après la rencontre : "On a gagné, notre victoire va rester dans l'histoire. Lors de la rencontre, nous avons su élever notre niveau de jeu, mes joueurs ont su assimiler des données dans le domaine tactique, de l'organisation, de l'entraînement. Le PSG a logiquement gagné la Coupe !"

Finale de la Coupe de France 1995 (13 mai 1995) : PSG 1-0 Strasbourg. But : Le Guen (48e) pour le PSG.
Parc des Princes : 46 698 spectateurs. Arbitre : M. Leduc.

Equipe du PSG : Lama – Cobos (Llacer, 10e), Kombouaré, Roche, Colleter – Guérin, Bravo, Le Guen – Raï (Nouma, 90e) – Weah, Ginola. Entraîneur : Luis Fernandez.

Le PSG réalise une saison 1994/1995 riche en émotions. Se plaçant 3e du Championnat, derrière Nantes et Lyon, Paris effectue un beau parcours en Ligue des Champions empochant le maximum de points en poule et échouant en demi-finale face au Milan AC après un match d’anthologie face au FC Barcelone de Cruyff en quart. Les hommes de Fernandez parviennent malgré tout à glaner un titre avec la nouvelle Coupe de la Ligue remportée face à Bastia (2-0). Il s’agissait face à Strasbourg d’inventer un nouveau genre en France, le doublé de Coupes.

Paul Le Guen en sauveur

Logiquement favoris de cette finale, les Parisiens mettaient du temps à rentrer dans la rencontre faisant face à de vaillants Alsaciens emmenés la charnière Leboeuf-Djetou. Pas mal de joueurs renommés faisaient partie de cette équipe strasbourgeoise tels Sauzée, Mostovoï, Garde ou encore Gravelaine. Après une première période plutôt fermée, les joueurs de la capitale prenaient les choses en main dès le début de la seconde période comme deux ans auparavant. Cette fois-ci, c’est un autre défenseur qui débloquait la situation en la personne de Paul Le Guen. L’ancien entraîneur du club parisien combinait avec Raï avant d’envoyer une merveille de frappe enroulée du gauche en pleine lucarne (1-0, 48e) !

La « patate de Pencran » a parlé et grâce à ce magnifique but, Paris remportait sa 4e Coupe de France et réalisait par la même occasion le doublé de Coupes, une première en France que le club de la capitale rééditera en 1998. Georges Weah pouvait fêter le trophée dans les filets, le Libérien remportait là son dernier titre à Paris avant de s’envoler vers des cieux italiens pour s’engager au Milan AC. Ce qui ne sera pas au goût de tout le monde…


Informations pratiques
Mots-clés : rétro, cdf, finales
Commentaires
Affinez votre recherche
Affinez votre recherche
Affinez votre recherche
Affinez votre recherche