Le saviez-vous ? - kombouaré, "le casque d'or"

Par · Publié le 22 septembre 2010 à 0h
A Paris, les joueurs illustres ne manquent pas. De Susic à Raï en passant par Rocheteau ou Ronaldinho, nombreux sont ceux qui ont marqué l'histoire du Paris Saint-Germain. Mais ces grandes figures du ballon rond ne sont pas les seules à avoir laissé leur trace au sein de l'histoire du PSG. En effet, parmi celles-là, Antoine Kombouaré, actuel entraîneur du club, a permis à Paris d'inscrire l'une des plus belles lignes de son histoire. Qu'il s'agisse d'une rencontre au Parc Astrid ou d'une rencontre au Parc des Princes face au grand Real de Madrid, Kombouaré a grandement contribué à faire de Paris le meilleur club du monde ! Retour sur ces exploits que l'on ne peut oublier :
En 1992-1993, après avoir éliminé le PAOK Salonique et Naples, le Paris Saint-Germain s'apprête à rencontrer le club belge d'Anderlecht en huitièmes de finales de la coupe de l'UEFA. Au match aller, les hommes d'Artur Jorge sont contraints de concéder le 0-0 au Parc des Princes. Lors de la rencontre retour, au Parc Astrid d'Anderlecht, Paris se doit donc de marquer au moins un but pour se qualifier. Malheureusement, les Parisiens se font surprendre à la 53e minute par une tête de Bosman. Paris a alors une grosse demi-heure pour marquer et ainsi se qualifier. Il faudra cependant attendre la 74e minute de la rencontre pour voir Valdo frapper un corner destiné à Kombouaré au premier poteau dont la tête tant rageuse qu'opportuniste trompe De Wilde dans un angle aussi improbable que parfait. Paris égalise alors à 1-1. Le score en reste là et Antoine Kombouaré, l'éternel remplaçant du Paris Saint-Germain gagne alors son surnom de "casque d'or", ou de "sauveur du Parc Astrid" selon Gillardi, son coup de tête ayant qualifié le Paris Saint-Germain pour le tour suivant, grâce au but inscrit à l'extérieur. C'est d'ailleurs la première fois qu'un club français parvient à éliminer le club d'Anderlecht...

Mais le tour suivant n'épargne alors pas Paris... En effet, les Parisiens tombent sur le Real de Madrid, l'un des tout meilleurs clubs d'Europe. Pourtant, le PSG se déplace sans complexe au stade Santiago Bernabeu, fort d'une attaque emmenée par Ginola et Weah. Mais Paris perd à Madrid 3-1 et par la même occasion son défenseur Alain Roche, exclu pour une main volontaire sur la ligne de but parisienne. Du coup, Kombouaré, l'homme à tout faire de cette défense du Paris Saint-Germain 92/93 prend sa place dans l'axe central pour ce quart de finale retour.

Au Parc des Princes, après une première mi-temps bien maîtrisée, Paris rentre aux vestiaires avec un but d'avance grâce à un énorme "coup de boule" de Weah sur corner. Il ne manque alors plus qu'un but pour qualifier le PSG. Au retour des vestiaires, Paris ne marque cependant pas, mais à 10 minutes de la fin du match, Ginola trompe Buyo d'une demi-volée magnifique de l'entrée de la surface ! Ce but envoie alors Paris en demi-finale ! Valdo, quelques minutes plus tard crucifie Rochas avant de tromper le gardien madrilène pour le troisième but parisien que l'on croit salvateur. Seulement, Zamorano, durant les arrêts de jeu, sur un coup franc excentré, remet les deux équipes à égalité sur les deux rencontres. Finalement, grâce à un arbitre avide de temps additionnel (monsieur Puhl), David Ginola parvient à provoquer la faute des défenseurs madrilènes aux alentours de leur surface de réparation a la 98e minute de jeu ! "El Magnifico" tire alors le coup de pied arrêté et Kombouaré surgit de nulle part pour tromper Buyo de la tête et permettre ainsi à Paris d'inscrire son 4e but de la soirée, soit le but permettant au PSG de se hisser en demi-finales !
Le Parc est en liesse et Denisot, alors président du club, en a les larmes aux yeux !!

Malheureusement, Kombouaré ne pourra plus rien pour les siens et verra son équipe s'incliner, injustement, en demi-finale de cette coupe de l'UEFA 1992/93 face aux Italiens de la Juventus (1-2 ; 0-1). Malgré cela, le Kanak restera à jamais comme celui ayant permis aux supporters du Parc des Princes de vivre cette magnifique émotion du 17 mars 1993, soit le jour où le Paris Saint-Germain a su éliminer le grand Real de Madrid de Butragueno et Prosinecki.

Finalement, en marquant contre Anderlecht puis contre Madrid, Kombouaré, l'éternel remplaçant de Ricardo ou de Roche dans l'axe de la défense parisienne, a sûrement offert aux supporters parisiens deux de leurs plus beaux moments de football. Il ne reste désormais plus qu'à leur en faire vivre autant en tant qu'entraîneur ! Et pourquoi pas dès cette saison 2010/2011 ?
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