Om : ici c'est paris !

Par · Publié le 8 novembre 2010 à 0h
A l’occasion de la réception du rival marseillais ce dimanche, le peuple Rouge et Bleu est venu en masse dans une enceinte redevenue mythique en l’espace de 90 minutes.
Une fin de série de six matches sans victoire face à l’OM et un record d’affluence. Tel est le bilan positif du PSG de la soirée d’hier. 40234 spectateurs n’avaient pas voulu manquer le choc de la 12ème journée. Un record d’affluence depuis le début de la saison qui peut donner espoir aux pro-Leproux. Même certains partisans du boycott étaient présents hier, essentiellement dans les virages.

Mais cela est à relativiser car la prochaine affiche face à Caen le 20 novembre n’a rien d’alléchante et le froid risque de contraindre parents et enfants, déjà peu nombreux hier soir, d’opter pour l’option "télé".

Petit bémol, de nombreux supporters ont raté les premières minutes de la partie, confrontés au parcours du combattant proposé par des CRS très décontractés pour un PSG-OM et des stadiers débordés.

L’organisation autour du stade est à revoir mais c’est aussi à l’intérieur du stade qu’il faut travailler. En donnant les moyens matériels aux supporters présents dans les virages de chanter de façon synchronisée afin de retrouver un Parc des Princes bruyant, même lors de la réception d’un petit club en milieu de semaine et en période hivernale…

Une ambiance électrique dans un stade en liesse au coup de sifflet final

Les spectateurs n’ont pas été déçus de l’ambiance. C’est une certitude. Les deux kops, qui étaient pleins, ont soutenu l’équipe tout au long du match malgré l’absence d’un capo muni d’un mégaphone ou d'une sono pour lancer les chants. Les tribunes latérales se sont également faites entendre, mais à un degré moindre.

Même si la tribune des visiteurs était fermée, il aurait été difficile d’exister pour les Marseillais tant le public parisien attendait ce rendez-vous. Les chants étaient spontanés et pas toujours coordonnés, un peu comme en Angleterre. Enfin, deux longues étoffes avaient été posées par le club à Auteuil et à Boulogne mais comme depuis le début de la saison, les banderoles, drapeaux et fumigènes ne faisaient pas partie du décor.

Mis à part cela, rien n’a vraiment changé par rapport aux dernières années. Le public est toujours majoritairement masculin et assez jeune, surtout dans les virages. Face à l’OM, on a retrouvé le Parc des grands soirs : une enceinte (quasiment) remplie où les chants raisonnent, une ambiance électrique propre aux PSG-OM, mais aussi des insultes tous azimuts adressées aux Olympiens et des supporters se prenant dans les bras aux moments de joie. Bref, une excellente soirée qui s’est soldée par une probante victoire parisienne. Merci Paris.



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