Agen : interview exclusive de jonathan pascouau

Par · Publié le 20 janvier 2011 à 0h
Le défenseur latéral droit du club d'Agen (CFA 2), Jonathan Pascouau, a eu la gentillesse d'accorder une interview à PlanetePSG. Il a évolué avec les Espoirs du PSG (2001 à 2004) et s'apprête, avec ses coéquipiers, à vivre un moment fort en affrontant le Paris Saint-Germain en 16es de finale de la Coupe de France.
Quels sont vos sentiments sur le tirage au sort effectué en Coupe de France, qui opposera votre équipe d'Agen au Paris Saint-Germain (entretien réalisé avant Montpellier - PSG) ?
C'est un sentiment de grande fierté. Sincèrement, j'ai pensé directement à mon histoire. C'est une grande fierté pour nous, déjà individuellement et puis collectivement pour le groupe.

Aviez-vous une préférence envers le PSG avant le tirage ? Quelle autre équipe auriez-vous été heureux d'affronter ?
Oh oui ! Personnellement je n'attendais que ça. Déjà en 32es. L'année dernière, avant Beauvais, je n'attendais que ça également ! Le Paris Saint-Germain, c'est mon club, j'ai grandi là-bas en banlieue parisienne et avec le PSG dans le coeur tout simplement. Sinon... Les Girondins de Bordeaux. J'y ai aussi joué, pendant deux ans, chez les -17 ans et j'ai ma famille qui est là-bas ainsi que plein d'amis.

Lesquels de vos coéquipiers seront à surveiller de très près lors de cette rencontre, capable de créer l'exploit ?
Agen, c'est avant tout un collectif. Tout le monde est soudé, solidaire et c'est vraiment un groupe, pas une personne. On a fait un bon petit parcours en Coupe de France et ça fait deux ans que ça dure, parce qu'avant tout, nous sommes très solidaires.

Pour des clubs comme le vôtre, évoluant à des échelons bien inférieurs à la Ligue 1, que représente une compétition comme celle de la Coupe de France ?
Cela représente tout simplement, pour le club déjà, une mise en avant, une reconnaissance, une exposition médiatique autre que l'anonymat du championnat de CFA 2 qui est moins exposé. C'est donc forcément une exposition aux yeux de la France, d'autant plus que là, cette année, on est le petit poucet de la compétition. Il est vrai que c'est une fierté pour le club, pour la ville.

Agen est pensionnaire de CFA 2, actuellement onzième après 13 rencontres disputées (29 points). Quel est l'objectif pour votre club, cette saison, qui est pour le moment à 13 points du leader (Balma) et à 11 de la lanterne rouge (Toulouse Fontaines) ?
De finir au mieux. On voulait bien figurer dans ce championnat, mais malheureusement dans cette première partie de saison, on a eu beaucoup de blessés, de suspendus et on a pas pu jouer comme on l'entendait, aligner notre "équipe type". Et maintenant que tout le monde est revenu, l'objectif c'est vraiment de monter en puissance et de finir le plus haut possible, dans les trois premiers (ndlr : les premiers de chaque groupe de CFA 2 montent en CFA ainsi que les quatre meilleurs seconds). On va tout faire pour. Après, tout est possible sur cette deuxième partie de saison, puisqu'on rencontre des concurrents directs aussi. Le championnat est très serré. Certaines équipes ont 10 points d'avance mais tout est possible, on garde encore l'espoir. Mais je dois avouer quelque chose, c'est que pour le moment c'est vraiment la Coupe de France qui est dans la tête des joueurs.

Revenons un petit peu sur votre parcours, puisque, avant d'avoir évolué à Agen, Bergerac et le Stade Bordelais, vous avez évolué également au PSG. Vous avez passé trois ans dans l'équipe B. Que retenez-vous de ce passage ?
La fierté de porter ce maillot. Avoir les couleurs du club de mon cœur sur le dos, c'était extraordinaire. Je suis passé là-bas, c'était mon objectif aussi quand j'étais plus jeune. J'ai toujours rêvé de jouer au Paris Saint-Germain, aux Girondins de Bordeaux, ça a été fait, j'ai été fier et ça m'a aidé aussi pour la suite de ma carrière, car même si je ne joue pas en Ligue 1 ou en Ligue 2, je peux continuer à vivre de ma passion.

Aviez-vous des contacts avec l'équipe première ou les dirigeants en place à cette époque du PSG ? On pense notamment à Anelka ou encore Ronaldinho (2001-2004) ?
Moi j'ai grandi dans les Yvelines, le 78, Trappes, tout ça, donc à l'époque, voir des joueurs comme Anelka, c'était puissance dix ! On était à bloc sur leurs performances, on suivait ça avec attention. Ensuite, j'ai eu la chance de voir évoluer Ronaldinho. C'est vrai que je l'ai beaucoup observé parce que c'était magique, mais comme ce n'était pas mon poste, ce n'était pas le joueur que j'observais le plus d'un point de vue tactique. Mais c'était vraiment magique de regarder Ronaldinho.

Vous qui occupez le poste de latéral droit en défense, êtes-vous inquiet à l'idée d'affronter un joueur en particulier ?
Ce serait prétentieux de ma part de dire que Nenê ne m'inquiète pas du tout (rires). Nenê, au jour d'aujourd'hui, il est extraordinaire ! Cela me rappelle un petit peu l'époque ou Ronaldinho est arrivé au PSG. Ça cassait les reins ! Et j'aimerais vraiment qu'il joue dimanche, pour le confronter, me jauger un peu.

Voyez-vous le PSG capable de remporter le championnat cette saison ?
En tant que supporter, et en plus en étant objectif, sincèrement, oui ! Ils sont sur tous les tableaux et honnêtement c'est l'année ou jamais. Et je leur souhaite de tout mon cœur !

Interview réalisée par Loïc Uhmann en exclusivité pour PlanetePSG.com

Nous remercions sincèrement Jonathan Pascouau pour sa disponibilité et souhaitons bonne chance à l'équipe d'Agen pour ce match en Coupe de France ainsi que pour la suite de leur championnat.
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