Le plan sécurité devrait continuer

Par · Publié le 28 août 2011 à 17h15
Si cette saison est à marquer d’une pierre blanche en raison de la mise en place d’un plan drastique dans les tribunes, la suivante devrait faire perdurer la série. En effet, selon Le Parisien la direction du PSG a décidé de maintenir le dispositif actuel, mais ne s’interdit pas quelques modifications.
Placement aléatoire en virages, associations restreintes, voilà les éléments clés du plan Leproux de cette année. Après le mercato, peu de choses devraient changer du côté du Parc des Princes, comme l’affirme Jean-Louis Fiamenghi, qui a chapoté la mise en place de ces mesures. "Ce sera, grosso modo, la même chose. Le placement aléatoire en virages sera conservé. Il est hors de question de revenir en arrière avec des abonnements fixes dans ces virages. On restera ferme et on sera même plus dur encore s’il le faut, mais pas en augmentant le nombre de fonctionnaires mobilisés. Mettre du bleu, c’est provoquer la réaction; or ce n’est pas ce qu’on veut", a-t-il expliqué.

À noter quand même la possibilité que le nombre de places achetables par une personne pour un match soit augmenté, même si, pour l’heure, il n’est pas encore possible de savoir combien d’amis pourront se réunir dans un même virage.

Les dirigeants parisiens souhaitent, par ailleurs, faire évoluer le déroulement des déplacements de supporters. "On va muscler le dispositif lors des déplacements. Notre dispositif d’interpellation sera plus dur désormais. Aujourd’hui c’est mieux, mais on est en équilibre. Le boycott est dur, et l’opposition au président Robin Leproux reste forte. Nous ne sommes pas opposés au retour des anciens supporteurs des virages, mais pas avec leurs règles. On reste très vigilants. Un débordement peut vite prendre de l’ampleur. Il ne faut pas exclure qu’un jour il y ait 50 ou 80 individus qui viennent en découdre lors d’un match", a ajouté l’homme de 61 ans.

Quoi qu’il en soit, le directeur de cabinet du préfet de police de Paris juge que le plan Leproux a bien fonctionné et qu’il devrait même inspirer d’autres clubs français. "Pour nous, c’est plus que positif. On a commencé la saison avec un dispositif de plus de 1 000 policiers qui avait pour but de bloquer tous les accès au Parc des Princes. Aujourd’hui, il n’y a que 400 hommes, plus mobiles. Si certains veulent nuire, on les interpelle tout de suite. On va au contact, on patrouille plus. Désormais, le public se rend aux matchs plus sereins. […] Ce plan a suscité des vocations à Marseille ou Montpellier par exemple. Nous tentons d’exporter ce modèle en province. Notre expérience a profité à certains. On ne va pas baisser la garde", a-t-il conclu.

La direction parisienne campant sur ses positions, la contestation des supporters historiques a de beaux jours devant elle, comme en témoigne la réunion qui a eu lieu hier entre certains responsables d’anciennes associations et Robin Leproux et qui n’a débouché sur aucun accord.
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