Valérie bègue, le charme mais pas que

Par · Publié le 21 mai 2010 à 18h17
Il est loin le temps des bisbilles avec Geneviève de Fontenay à propos de photos suggestives, aujourd’hui Valérie Bègue, Miss France 2008, prend son envol. Elle débute sur les planches au théâtre Le Temple dans la pièce « En attendant la gloire ». La Réunionnaise parvient à nous séduire et pas seulement par son physique.
Comment vis-tu tes premiers pas sur les planches ?
C'est une aventure extraordinaire. Moi j'adore, je m'amuse tellement, je suis ravie et même plus que ravie.

C'est plutôt une bonne surprise donc ?
Oui c'est un métier que je découvre. Je ne savais trop à quoi m'attendre avant de monter sur scène et de jouer devant une public. Chaque soir c'est une expérience exceptionnelle. C'est un pur bonheur. La vraie récompense c'est, à la fin, de voir que les gens ont passé une bonne soirée.
Est-ce que tu as été bien acceptée par tes partenaires ?
Il y a des personnes qui, évidemment, auraient pu m'attendre au tournant, mais non. Dès le départ j'ai été très bien entouré. On a de très très bons rapports avec les autres comédiens. On a une relation très complice, on rigole tous ensemble. On a une superbe troupe.
Est-ce que ce n'est pas trop dur à jouer ce personnage qui doit dire des textes un peu olé olé ?
Il faut arriver à faire la part des choses. C'est un rôle qui m'amuse. Après, si ça choque certaines personnes c'est qui leur en faut peu !
Le théâtre, c'est quelque chose que tu voulais faire depuis longtemps ?
Non, ce n'est absolument pas une vocation. C'est une surprise et une expérience qui m'a été proposée sur le tard et j'ai dû apprendre en conséquence. Pour le coup, j'ai vraiment beaucoup de chance. Même si, au départ, on comptait sur la notoriété, aujourd'hui j'ai vraiment beaucoup travaillé pour montrer que je mérite cette place dans la troupe, dans cette pièce et sur les planches.


Tu redoutais l'accueil de la presse ?
Un peu quand même forcément. J'ai tendance à dire oui et non. Je n'écoute pas la critique méchante, je la laisse de côté. Par contre il y a des critiques constructives que j'écoute. En même temps, je ne joue pas pour les journalistes, je joue pour le public, pour m'amuser. Mais c'est quand même important de tourner la page de Miss France et de montrer de quoi je suis capable aujourd'hui.
Qu'est ce qui te plaît le plus et qu'est ce qui te fait le plus peur ?
Rien ne me fait peur. Peut-être un peu ma naïveté mais je suis assez confiante et assez sereine. Ce qui me plaît c'est toute l'excitation chaque soir de monter sur scène, de devoir happer le public, ça c'est enivrant.
Tu crois que c'est plus dur pour une ancienne Miss de percer ?
On nous attend tellement au tournant, nous, les Miss. On nous croit incapable de faire autre chose que de sourire bêtement, de faire coucou de la main, d'être plante verte aux soirées. Les gens nous attendent au tournant alors que nous sommes des jeunes filles comme les autres, on a un potentiel. Autant on nous ouvre beaucoup de portes à Miss France, c'est un véritable tremplin, autant on sait que derrière ces portes là il y a toujours des gens qui nous attendent avec des mitraillettes et des Kalachnikov.
Tu pâtis encore de la fameuse polémique auprès du grand public ?
Pour moi la polémique elle est passée, c'est derrière, je ne veux même plus entrer là dedans. Par contre je ne renie pas mon passé de Miss, je ne peux pas cracher dans la soupe et je le revendique. C'est pour ça que je ne me détache pas de l'histoire des Miss et de l'actualité des Miss.
Qu'est ce qui compte le plus pour toi aujourd'hui, la vie professionnelle ou la vie privée ?
Ma vie personnelle sera toujours privilégiée. J'aime ma famille, mes proches mais aujourd'hui je me trouve si chanceuse de pouvoir faire tellement de chose, d'avoir des propositions, de découvrir des univers différents que je ne veux pas laisser filer cette chance. Si je privilégiais vraiment ma vie privée, je vivrais à La Réunion à l'heure actuelle.
Tu te vois où dans 10 ans ?
Je ne vois rien. Souvent les gens me disent que je manque d'ambition mais quand je vois déjà en deux ans comment ma vie a évolué, avec des perspectives que je n'aurais jamais envisagées, je me dis que dans dix ans qui sait où je serai. Dans l'idéal, j'adorerais être chez moi à La Réunion mais je verrai où le vent m'emmènera et où je serai heureuse.


Valérie Bègue dans
« En attendant la gloire» Du mercredi au samedi à 21h30
Théâtre Le Temple
18 rue du Faubourg du temple
75010 Paris


Par Chris Lebédyk

Begue2 crédit: WARRIN-TV SIPA




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