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· Publié le 21 décembre 2011 à 20h29
Une expérience musicale assez unique qui a trouvé son public dès son apparition au début des années 1990, une combinaison de pop, soul et jazz richement orchestrée, sur laquelle plane un chanteur baryton à la voix feutrée très reconnaissable, le ténébreux Stuart Staples.
Tindersticks s'est imposé comme une valeur à part des courants ambiants, en Europe exclusivement puisque leur romantisme sombre n'a pas trouvé d'écho sur le marché américain. Malgré des ventes toujours assez confidentielles et deux albums exceptionnels, le premier en 1993 et Simple Pleasure en 1999, des projets parallèles et des musiques de films (Nénette et Boni et Trouble Every Day de Claire Denis) tous aussi discrets, la formation réduite à un trio en 2008 a survécu et enthousiasme toujours les fans de la première heure. Elle est aussi remarquable en ayant été parmi les premières à proposer des albums « live » non officiels, soit par vente par correspondance, soit à disposition des seuls spectateurs dès la sortie des concerts. En 2010 sort Falling Down a Mountain.
