Spy

Par · Publié le 1er janvier 2008 à 0h
Voici 42, le premier album de Spy, groupe émo rock à la Française.



Lol au chant et à la guitare, Thomas, à la guitare, Fab à la batterie et Cyril à la basse, ont trouvé, à quatre, l’osmose parfaite.



L’expérience, de la scène et du studio, a déjà marqué le parcours de chacun (Elysée Montmartre, le festival " le Rock Dans tous ses Etats »). Alors Spy n’attend plus. L’enregistrement d’un premier mini-album éponyme a lieu début 2003 à Brionne. Ce qui ne devait être qu’une démo devient rapidement un 5 titres qui impose Spy sur le devant de la scène normande alors que certains médias nationaux tendent une oreille intéressée, à juste titre interpellés par une formation alliant avec bonheur textes sensibles de tradition française à des influences anglo-saxonnes ouvertement revendiquées. Les morceaux sont d’une force rare, comme on n’en avait pas entendu depuis longtemps. Soutenus par un sens aiguisé de la mélodie, les chansons de Spy parlent immédiatement, et à tous. Le son est définitivement rock, du fait de ses deux guitares arrogantes, et les lyrics d’auteur, balancés sans crier gare sur une ligne rythmique implacable, créent une identité plus qu’attachante. Fantasmagorique quand il parle d’une Christina Ricci sur papier glacé (« Christina Ricci »), Lol évoque les relations amoureuses déchues (« Biggle Two (ne répond pas)»), décrypte les rapports homme/femme en scandant « Mary Leen », s’étend sur le temps qui passe ( « Vieillir », « Vieillir 2 ») et déverse avec humour un flot de paroles à double sens sur l’oppressant « Infect ». Dans « Travolta », Lol cite, Ronaldo, Di Caprio, Hannibal Lecter, …, autant de personnages emblématiques d’une époque où stars et icônes sont devenues des modèles générationnels, et, sur l’imparable « Feng Shui », il s’engouffre avec malice sur des chemins interdits avant de retrouver, lucide, la réalité d’un quotidien toujours en construction. Parfois, l’anglais reprend le dessus. Portée par une basse devenant hypnotique, la musique se débride alors avec énergie. Impossible de résister à l’entraînant « Big Rock Milwaukee ».



Avec « 42 » un premier album enregistré et mixé durant l’hiver 2004 par David Fontaine, l’homme-orchestre du studio « Plash and Poïse » déjà remarqué pour son travail avec Dionysos ou Mary Lake, et mastérisé au studio parisien de La Source Mastering par Jean-Pierre Chalbos (Dionysos (encore !), Wampas…), le groupe dévoile un manifeste de grande classe qui ne pourra passer inaperçu !





A 20H précises
12 euros
Informations pratiques

Dates et Horaires
Le 30 juin 2006

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    Lieu

    2 bis, rue des Taillandiers
    75011 Paris 11

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