Le festival des inrocks 2009, c'est fini...

Par Caroline de Sortiraparis · Publié le 10 novembre 2009 à 14h54
La 22e édition du festival des Inrocks s'est achevée lundi soir dans la capitale. Une nouvelle année marquée par de belles découvertes, mais aussi par quelques mauvaises surprises comme l'annulation, à la dernière minute, de La Roux et de Bombay Bicycle Club. Retour sur ce festival et quelques-uns des concerts avec Sortiraparis, présent pour cet événement.
Le festival des Inrocks résonne dans la tête de beaucoup comme l'événement indie rock de l'automne à ne manquer sous aucun prétexte. Considéré comme l'un des meilleurs défricheurs de talents de ces dernières années, l'édition 2009, n'a pas dérogé à la règle. Surprenant, enthousiasmant, planant, euphorisant, ce sont les qualificatifs que j'emploierai pour définir cette année.

Le festival a débuté le 3 novembre à la Boule Noire avec notamment les Finlandaises du Corps Mince de Françoise et les Two Door Cinema Club. Les Irlandais sont en quelque sorte les grands gagnants de ce festival puisqu'ils ont également joué à la Cigale en remplacement de La Roux. Le lendemain a été pour moi, l'une des meilleures soirées, exclusivement grâce à Bat For Lashes. La chanteuse anglo-pakistanaise, Natasha Khan, était d'une présence scénique exceptionnelle. Le groupe a réussi à envoûter l'Olympia tout au long de leur set. Rien à redire sur le son. Un seul mot : magique!

A leur côté, Bad Lieutenant, semblait dispersé. Bernard Summer, ancien guitariste de Joy Division et ex-chanteur de New Order semblait perdu. Nous avons tout de même eu droit à quelques titres de ses anciens groupes, en guise de compensation.

Les jours suivants ont vu défiler le très jeune Zak Laughed, la déjantée et excentrique Ebony Bones! ou encore les Toulousains de The Dodoz.

Arrive le week-end avec trois belles surprises. Florence and the Machine pour commencer. La chanteuse a mis à ses pieds les spectateurs de la Cigale en à peine quelques secondes. Une voix puissante, un décor et une mise en scène originale puis des morceaux entraînants. Tels sont les ingrédients du succès de la Britannique.
L'autre artiste se trouvait sur la scène d'à côté; à la Boule Noire L'Américaine Amanda Blank, nous a éblouis par son énergie et son show enjoué. Un set court, certes, mais surprenant.
Enfin, retour à la cigale le dimanche, avec une salle, quasi vide à son début mais se remplissant peu à peu au fil des heures. Place donc à Marina and the Diamonds. Sa recette ? Une touche de Kate Bush puis une teinte de Regina Spektor! Même si l'artiste peut être maladroite parfois dans son interprétation, par manque d'expérience, elle surprend par son dynamisme et sa voix.

Au final, cette édition 2009, du Festival des Inrocks, nous a encore une fois, fait découvrir de belles perles musicales, toutes nationalités confondues. Vivement l'année prochaine!
Visuel photo : © Caroline Jolivet


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