Report : Radiohead à Paris Bercy

Par Caroline de Sortiraparis · Publié le 12 octobre 2012 à 11h11
Hier soir, jeudi 11 octobre 2012, Radiohead investissait la scène de Paris Bercy pour le premier de ses deux concerts parisiens. Inutile de vous dire que la salle était (presque) pleine à craquer et que les fans attendaient avec impatience leurs idoles, 4 ans après leur dernière venue dans cette même salle. Sortiraparis était sur place et vous raconte.

Assister au concert d’un artiste ou groupe que l’on adore est toujours très excitant mais avant que le moment tant attendu soit dévoilé, il faut bien s’occuper. Et là, chacun à sa petite façon à lui. Il y a celles et ceux qui s’empressent de dévaliser le merchandising, il y a ceux qui restent accoudés au bar en sirotant une bière, il y a ceux qui signent des pétitions comme celle présente dans les allées du Palais Omnisports de Paris Bercy sur la protection de l’Arctique (fièrement défendue par Greenpeace) et enfin, il y a ceux qui découvrent la première partie.

Pour le coup, Radiohead avait demandé à Daniel V. Snaith, alias Caribou, d’assurer le warm up. Et il faut avouer que le canadien a plutôt bien géré ! Entre électro pop planante et euphorisante, l’artiste a déballé plusieurs morceaux efficaces qui n’ont fait que monter davantage l'excitation émanant de l’assemblée.

Et ce n’est pas la demi-heure d’entracte qui refroidit le public… loin de là. Un peu après 21h, les lumières se sont alors éteintes et le spectacle a enfin pu commencer grâce tout d’abord à l’incroyable univers visuel d’Andi Watson. Cet ingénieur lumière, avec qui Radiohead collabore depuis 1993, a ainsi imaginé 18 panneaux, suspendus au dessus de la scène, et changeant de place à chaque titre. L’occasion d’apprécier la scénographie sous plusieurs angles.

Et comme Thom Yorke et Andi Watson sont toujours très soucieux de l’environnement, ce dernier a tout naturellement eu l’idée d’utiliser des bouteilles en plastique pour en faire un mur, avec des leds se reflétant à travers. Beau et magique à la fois.

Magique également, Thom Yorke, qui réussit toujours à nous transporter grâce à son incroyable voix et sa prestance. Alors oui, il faut l’avouer, certains titres sont un peu moins entraînants et captivants… on pense à « Lotus Flower » – qui a ouvert le show – ou encore « Morning Mr. Magpie », extraits de The King of Limbs, dernier opus du groupe.

En revanche, Thom Yorke et ses acolytes ont eu les faveurs du public sur « Pyramid Song », « Paranoid Android », « The National Anthem », « Lucky », « Street Spirit (Fade out) » ou encore « Idioteque » en guise de troisième et dernier rappel. Des titres qui réussissent, à certains moments, à nous rendre nostalgiques puis tristes et enfin euphoriques.

Thom Yorke, quant à lui, vit toujours à fond ses morceaux. Avec sa barbe de quelques jours et ses cheveux mi-longs attachés, le leader britannique est peut-être un peu moins agité sur scène qu’il y a plusieurs années mais réserve toujours quelques grimaces et pas de danse, dont lui seul a le secret.

Après un peu plus de deux heures de show (tout de même), certains fans semblent conquis alors que d’autres font un peu la moue, ayant espéré chanter sur « Creep » ou « Ok Computer ». Mais ça, c’était une autre époque, ai-je envie de dire…

Set list :
1/ Lotus Flower
2/ Airbag
3/ Bloom
4/ Kid A
5/Myxolatosis
6/ Bodysnatchers
7/ The Gloaming
8/ Seperator
9/ Meeting in the Aisle
10/ Nude
11/ Pyramid Song
12/ Reckoner
13/ There There
14/ The National Anthem
15/ Feral
16/ Paranoid Android

Rappel 1
17/ Give up the Ghost
18/ Supercollider
19/ Lucky
20/ Morning Mr. Magpie
21/ Street Spirit (Fade Out)

Rappel 2
22/ Staircase
23/ Everything is its Right Place (avec cover "Unravel" de Björk)

Rappel 3
24/ Idioteque

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