Un dhikri pour nos morts

Par · Publié le 14 décembre 2011 à 16h56
Du 18 au 29 janvier 2012 à 20h30, relâche les 23 et 24 janvier 2012 Conception, écriture, mise en jeu et jeu Soeuf Elbadawi Production et diffusion Mcezo* Cie/ Washko Ink./ BillKiss*
"que l’on me brûle et que l’on me livre
cendre morte à l’ombre du ventre défait
comme ces restes d’hommes qui. par milliers.
se noient sous le lagon au crépuscule d’un matin sans brumes."

Conscience brisée, un homme, fils et petit-fils d’un peuple de lune, raconte, la rage entre les dents, le lent délitement de son archipel. Nous sommes aux Comores. Et ses semblables se noient par milliers sous les spotlights éteints du vaste monde. Au pied du mur - un mur dressé d’une main de maître sur un bras de mer d’à peine 70 km – l’homme égrène son chapelet au rythme des kwasa en naufrage, orchestrant ainsi le dhikri de la dernière illusion.

Un dhikri pour nos morts rend compte des obsessions d’un homme face au plus grand cimetière marin de l’océan indien. Entre l’Union des Comores et «Mayotte française» se meurent des milliers d’innocents depuis 1995, suite à l’instauration par l’Etat français du «visa Balladur». Les Nations Unies considèrent Mayotte comme un territoire occupé par la France depuis 1975. Les kwasa sont les embarcations de fortune utilisées par une partie de la population comorienne pour rejoindre cette île. Le dhikri est un rituel d’invocation divine dont se saisissent les initiés soufi pour rendre hommage à leurs saints et à leurs morts
les plus illustres aux Comores.
Informations pratiques

Dates et Horaires
Du 18 janvier 2012 au 29 janvier 2012

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    Lieu

    190, Boulevard de Charonne
    75020 Paris 20

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