Au commencement était le rythme;
une invocation solennelle à l’intention des dieux,
un rite mystique hérité des temps anciens où l’homme se rêvait roi d’un empire fantasmé.
Puis vint le beat, et d’un coup le corps s’est doté de la parole et d’un nouveau langage : le Rythm’n’Blues.
Le martèlement organique du « I’m A Man » de Bo Diddley, la scansion éffrénée des premiers disques de Chuck Berry,
la ferveur charnelle du «What I’d Say» de Ray Charles ont éventré les esprits, explosé les sens pour mieux faire chavirer les consciences.
Enfin libre, l’homme s’est inventé une spiritualité sur mesure, la Soul Music. Qu’elle fasse s’extasier les cuivres chez Sam & Dave et Aretha Franklin, murmurer les guitares sur « In The Midnight Hour » de Wilson Pickett ou s’épancher les voix chez James Brown et Otis Redding, la soul est l’expression sublimée de croyances, d’espoirs, d’illusions et de souffrances.
C’est le récit de cette histoire passionnante que vous proposent les soirées Soulicious Revue, nouveau rendez-vous musical où les filles dévoilent leurs charmes sur les comptines sucrées des Supremes et les garçons prennent des poses d’enfants terribles en imitant les chorégraphies classieuses des Temptations.
A ce soir!
Slow Club
130 avenue de Rivoli
Paris 1er
a partir de minuit
Rythm' n' soul
