Fermeture de la mosquée de Pantin : le Conseil d'État confirme la décision ordonnée par Darmanin

Par · Publié le 25 novembre 2020 à 15h21
Suite à l'attentat de Conflans-Sainte-Honorine, le ministre de l'Intérieur a exigé la fermeture de la mosquée de Pantin, en Seine-Saint-Denis. Le responsable avait dénoncé Samuel Paty, le professeur d'histoire-géographie assassiné, en relayant une vidéo sur les réseaux sociaux. Le lieu de culte sera fermé pour six mois, à partir de mercredi 21 octobre 2020. Le Conseil d'État a définitivement validé la décision ce mercredi 25 novembre 2020.

La mosquée de Pantin ferme ses portes. Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a ordonné la fermeture de la mosquée de Pantin, située en Seine-Saint-Denis, suite au relais sur la page Facebook d'une vidéo de parent d'élève dénonçant le cours de Samuel Paty. Le professeur d'histoire-géographie est la principale victime de l'attentat de Conflans-Sainte-Honorine

Ce mercredi 25 novembre 2020, le Conseil d'État confirme la fermeture pour six mois de la grande mosquée de Pantin. Le juge des référés a considéré que "les propos tenus par les responsables de la grande mosquée de Pantin et les idées ou théories diffusées en son sein constituent une provocation, en lien avec un risque de commission d'actes de terrorisme, à la violence, à la haine ou à la discrimination" stipule son communiqué. 

Aussi, la fermeture de la mosquée de Pantin est réclamée depuis lundi soir par le ministre de l'Intérieur. Sur le plateau de TF1, Gérald Darmanin avait précisé avoir "demandé au préfet de Seine-Saint-Denis de faire fermer la mosquée de Pantin". Comme le veut le délai d'exécution de fermeture, fixé à 48 heures, la mosquée de Pantin sera bien fermée à partir de mercredi 21 octobre au soir. L'information est confirmée par le ministère de l'Intérieur. 

Concrètement, cette fermeture se justifie aux yeux de l'exécutif pour deux raisons. D'abord, l'imam en poste à la mosquée de Pantin est accusé d'avoir partagé la vidéo d'un parent d'élève se plaignant du cours sur la liberté d'expression dispensé par Samuel Paty, dans son collège du Bois d'Aulne. M'hammed Henniche, le responsable, explique son geste comme "une maladresse quand on regarde a posteriori". 

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