Après la zone A en vacances depuis le 6 février dernier, la zone C a elle aussi pris la route des vacances d’hiver depuis le 13 février. Mais ces nouvelles vacances scolaires ne sont bien évidemment pas comme d’habitude. Si les déplacements restent autorisés entre régions, les restrictions mises en place pour freiner l’épidémie de Coronavirus dans le pays sont encore nombreuses. On pense bien sûr au couvre-feu instauré dès 18h partout en France. Alors, qu'est-il autorisé de faire pour ces départs en vacances d'hiver ? On fait le point.
Comme l’avait indiqué Camille Chaize, la porte-parole du ministère de l'Intérieur, il n’y a "pas de tolérance particulière" pour les vacanciers qui prennent la route. "L'important, c'est d'arriver à 18 heures sur son lieu, que ce soit un lieu de villégiature ou sur son lieu de résidence" avait-elle, avant d’ajouter, "il faut s'organiser un petit peu différemment, prendre ses précautions, notamment si on a de la route à faire". En cas de contrôles et d’infraction, le contrevenant s’expose d'ailleurs à une amende de 135 euros.
En revanche, si vous voyagez en train, alors dans ce cas, pas de stress puisque le billet de train sert de justificatif pour arriver après 18h.
Si les déplacements entre régions sont permis, qu’en est-il des déplacements vers les territoires d'Outre-mer ? Les déplacements aériens entre la métropole et la Guadeloupe et la Martinique sont interdits, sauf pour « motifs impérieux », depuis la fin janvier. Les voyages touristiques à destination de la Polynésie française sont quant à eux suspendus depuis le 3 février dernier.
Et quid des départs à l'étranger ? On rappelle que le gouvernement a durci les contrôles aux frontières. Ainsi, depuis le 31 janvier, « toute entrée en France et toute sortie de notre territoire à destination ou en provenance d'un pays extérieur à l'Union européenne » est interdite, sauf motif impérieux, avait expliqué Jean Castex lors d’une conférence de presse.
Concernant les voyages en Europe, ils ne sont pas interdits, mais « déconseillés ». Désormais, « toute entrée en France à partir d'un pays de l'Union européenne sera conditionnée à la réalisation d'un test PCR, à l'exception des travailleurs transfrontaliers ». Par ailleurs, de nombreux autres pays européens imposent eux aussi un test PCR avant l'embarquement, ainsi qu’une quarantaine à l'arrivée, pour certains d’entre eux.
Par ailleurs, si vous prévoyez de vous rendre en Corse, on rappelle que la présentation d’un test PCR négatif réalisé au maximum 72 heures avant le départ est obligatoire. Ce dispositif est prolongé jusqu'au 7 mars.