Covid : une troisième dose de vaccin est "inéluctable" pour l’infectiologue Gilles Pialoux

Par Cécile de Sortiraparis, Rizhlaine de Sortiraparis · Publié le 4 août 2021 à 9h49
Alors que le gouvernement incite les Français à se faire vacciner, l'heure d'une troisième dose de rappel sonne déjà pour ceux qui ont été les premiers à recevoir leurs injections. Selon l'infectiologue Gilles Pialoux, cette troisième dose est "inéluctable". Rendez-vous dès la rentrée de septembre pour une piqûre de rappel.

Tandis que la France affronte le défi imposé par les vacances d'été et la propagation du variant Delta, le pays se prépare également à franchir une nouvelle étape dans sa campagne vaccinale. Alors que les Français continuent de s'inscrire pour recevoir leur première dose, dès la rentrée 2021 d'autres auront droit à leur piqûre de rappel.

L'annonce a été faite le lundi 12 juillet 2021 par Emmanuel Macron. Lors de cette allocution durant laquelle il aura confirmé l'extension du Pass Sanitaire et la vaccination obligatoire pour certaines professions, il a également indiqué que les premiers Français vaccinés pourront prendre rendez-vous pour une troisième dose à compter de septembre.

Invité à la matinale de LCI ce 3 août 2021, l'infectiologue Gilles Pialoux défend l'utilité de cette troisième dose, face à une quatrième vague qui s'apparente à une « course contre-la-montre. On est en retard sur la vaccination », s'alarme le médecin. Il ajoute : « la troisième dose est inéluctable. Je note au passage que les laboratoires ont augmenté les prix, ce qui est très choquant. » 

Gilles Pialoux milite également pour le retour du masque dans l'espace public, arguant que les chiffres de contamination augmentent trop rapidement et que l'hôpital aura beaucoup de mal à faire face à de nouveaux pics d'hospitalisation.

Jusque-là, seuls les profils immunodéprimés pouvaient prétendre à une troisième dose. Mais cette piqûre de rappel devrait concerner dans un premier temps les Français ayant été vaccinés en janvier et en février. Pour rappel, Pfizer-BioNTech préconise une troisième dose de vaccin dans les six mois qui suivent la deuxième injection.

En revanche, le patron de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus dénonce une forme de cupidité dans la préparation d'une campagne vaccinale d'une troisième dose pour certains pays quand d'autres ne sont pas encore parvenus à faire vacciner leurs soignants ainsi que les populations les plus fragiles face au virus. 

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