Coronavirus : les chauffeurs de taxi et VTC sollicitent les aides de l'État

Par · Publié le 9 juin 2020 à 19h47
Alors que l'ensemble du secteur des transports accuse le coup avec à la crise du coronavirus, les VTC et les chauffeurs de taxi demandent l'aide de l'État sur la mise en place d'un chômage partiel au moins jusqu'à septembre 2020. Les organisations réclament l'accès au fonds de solidarité du plan de relance tourisme.

Les chauffeurs de taxi et VTC appellent l'Etat au secours. Après un peu plus de deux mois de confinement, l'AFP informe ce mardi 9 juin que les représentants de chauffeurs de VTC et taxi ont adressé un courrier au Premier ministre Édouard Philippe afin de demander au gouvernement des mesures de soutien fortes.

Davantage d'aides pour la profession, une annulation des charges, de TVA, ou encore la mise en place du chômage partiel jusqu'à la fin de l'année 2020, les besoins sont multiples pour un secteur ravagé par l'épidémie de coronavirus. De la même manière que pour le secteur touristique, ils sollicitent le chef du gouvernement sur l'accès au fonds de solidarité jusqu'à la reprise d'une activité semblable à fin 2019. 

Aussi, les syndicats, associations et collectifs d'organisations de représentants ont affirmé la nécessité que les "VTC bénéficient d'un report de charges" dans les plus brefs délais. Un coup de pouce qui permettrait, parmi d'autres mesures comme le "chômage partiel jusqu'à décembre 2020 et ce quelque soit le statut (artisan, chef d'entreprise)" ou encore l'intégration des professionnels du secteur "au plan spécifique tourisme", de pallier aux errances de la reprise économique qui se fait toujours attendre avec les frontières encore fermées.  

À ce jour, seuls les conducteurs de bus et d'autocars sont autorisés à bénéficier du plan de relance massif annoncé par l'exécutif concernant le secteur du tourisme. Sur les 18 milliards d'euros alloués à l'ensemble des acteurs de la branche, les taxis et VTC s'unissent pour pouvoir survivre au "point de rupture".

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