Covid : vers une inversion de la courbe et la fin du pic de la troisième vague en France ?

Par Caroline de Sortiraparis · Publié le 10 avril 2021 à 10h59
La courbe des contaminations est-elle en train de s’inverser ? La France a-t-elle franchi le pic de la troisième vague ? C’est ce que pensent certains experts qui constatent une baisse du nombre de nouvelles contaminations et du taux d’incidence dans les départements de l'hexagone soumis aux « mesures de freinage massives » depuis déjà trois semaines. Explications.

Alors que l’ensemble de la France métropolitaine est soumise à un reconfinement depuis le 3 avril, le nombre de nouvelles contaminations au Covid-19, observé dans les départements soumis aux « mesures de freinage » depuis le 20 mars, semble indiquer une légère inversion de la courbe. Alors, le pic de la troisième vague a-t-il été franchi en France ? C’est ce que pensent certains experts, dont le journaliste de France Télévisions et médecin Damien Mascret.

Invité du 19/20 de France 3 le 8 avril, ce dernier a confié que les derniers chiffres étaient encourageants. "Si on regarde la courbe hebdomadaire de l’incidence en France, on s'aperçoit qu’on a l’air d’avoir franchi ce fameux pic. Certes, c’est encore beaucoup trop, on est au-dessus de 400 pour 100 000 habitants, mais néanmoins, ça pourrait signifier un début de frémissement d’amélioration" a-t-il expliqué.

Ces chiffres se vérifient surtout dans les 16 départements (ceux des Hauts-de-France, de l'Île-de-France et des Alpes-Maritimes, puis la Seine-Maritime et l'Eure) soumis à un reconfinement depuis trois semaines. Comme l’indique l’expert, le nombre de cas positifs au Coronavirus dans ces territoires reste élevé, mais leur situation semble s'améliorer plus qu’ailleurs. "Depuis le 31 mars, la baisse semble plus nette que pour le reste de la France, il y a une baisse d’environ 4%, alors qu’on est à 1% dans le reste de la France. C’est encourageant, puisque ces mesures sont étendues sur toute la France", a précisé Damien Mascret.

Dans le détail, le taux de positivité est passé de 10,9 % en date du 28 mars à 9,7 % le 4 avril en Île-de-France. Sur la même période, dans les Hauts-de-France, il est passé de 9,6 % à 8,3 %. Quant aux Alpes-Maritimes, le taux de positivité (6,6 %) est désormais en dessous de la moyenne nationale.

Alors, l’extension de ces mesures de confinement à l’ensemble de la France métropolitaine et la mise en place de mesures supplémentaires, comme la fermeture des écoles, vont-elles confirmer, voire accentuer, cette baisse et permettre d'affirmer que le pic de la troisième vague est derrière nous ? Réponse dans les jours à venir.

Informations pratiques
Commentaires