Intéressé par les rapports entre la photographie et l'art graphique, l'artiste a effectué une résidence dans le parc de Belval, où il a conçu une œuvre inspirée par le dispositif traditionnel de la chasse aux toiles : des panneaux tendus dans les sous-bois pour rabattre le gibier.
Les œuvres de Laurent Millet sont ainsi présentées au musée de la chasse et de la nature.
Du mardi 14 février au dimanche 6 mai 2012.
L’œuvre de
Laurent Millet compose les chapitres d’une encyclopédie imaginaire, peuplée d’objets hybrides qu’il construit puis photographie dans des décors naturels ou dans son atelier.
L’installation inédite Je croyais voir un piège s’articule autour de photographies reproduisant les rigoureuses structures géométriques de fils blancs tendues par l’artiste dans le chaos forestier du parc de Bel-Val, ancien territoire de chasse des fondateurs du musée. Elle interroge la notion de territoire et figure, à sa manière, les pièges qu’il recèle pour l’animal.
L’Herbier, série d’impressions numériques retouchées à la peinture, se compose d’étranges planches graphiques où, dans une esthétique inspirée des traités anciens d’anatomie et de botanique, l’artiste greffe des organes végétaux sur l’image photographique écorchée de son propre corps.
Infos Pratiques:Site:
Musée de la Chasse et de la NatureDu mardi 14 février au dimanche 6 mai 2012 :
- Mardi, jeudi, vendredi, samedi et dimanche de 11:00 à 18:00
- Mercredi de 11:00 à 21:30
Tarifs d'entrée :
- Plein tarif : 6 €
- Enfants jusqu'à 17 ans : Gratuit
Crédits photo : credit Laurent Millet