Le mal de montano dans le 16ème

Par · Publié le 20 mai 2011 à 9h55
La galerie Favardin & de Verneuil accueille la peinture figurative et met en lumière des artistes venant des quatre coins de la planète. Du 17 mai au 14 juin 2011, ce sera l'occasion de venir découvrir des artistes peut connus en France et d'un talent renversant.
Le titre de cette exposition est tiré d'un des
livres d’Enrique Vila-Matas. L'auteur décrit ce " Mal de
Montano " comme étant une maladie obsessionnelle qui se traduit
par le fait que l'écrivain soit omnibulé par la littérature et
qu'il soit incapable de discerner la vie réelle d’une réalité
fictionnelle.
L'exposition réunira Joe Becker (canadien), Jarmo
Mäkilä (finlandais), David O’Kane (irlandais), Eamon O’Kane
(irlandais), Axel Pahlavi (iranien), Sebastian Schrader (allemand) et
Kari Vehosalo (finlandais).
" Christian Boltanski ne confiait-il pas
récemment que l’artiste ne peut représenter la réalité, mais
doit se contenter d’une vision dégradée, de ce résidu de
réalité, éventuellement déformé, qu’est la mémoire ? Ces
traces de la mémoire et du passé sont aujourd’hui des éléments
constitutifs de notre présent. "
Eamon O’Kane
L’artiste irlandais s'intéresse à la place de
l’architecture moderniste dans son environnement. Depuis 2008, il
réalise des tableaux représentant des constructions emblèmatique
de l’histoire de l’architecture et es imagine sur le terrain de
sa maison familiale dans l’Irlande rurale. Ainsi il crée une
utopie architecturale où la vie et la production artistique
coexistent en harmonie.
Axel Pahlavi
Axel Pahlavi est berlinoise, dans son travaille, il
fait référence à la peinture classique, à la bande dessinée, aux
films gore américains comme au cinéma fantastique.
« Je
cherche ainsi à redire le vivant hors du temps comme une comédie
dramatique infinie » dit-il.
Sebastian Schrader
Sebastian Schrader appartient à la jeune scène
picturale berlinoise. Son travail nous invite à nous interroger sur
la signification d’un face à face entre un peintre du XXIe siècle
et les techniques des maître anciens. " Dans un de ses écrits,
en recherchant la place de l’ego dans le cerveauhumain, il remarque
que contrairement aux émotions et aux sensations, celui-ci ne
possède aucune localisation précise. Ne serait-il dès lors qu’un
simple logiciel ? De telles questions déclenchent naturellement
toute une série de pensées qui englobent des problématiques aussi
différentes que celles liées aux notions d’individu, de masses,
de mondialisation, de pouvoir et de production artistique. Ce riche
territoire, où les images les plus inattendues ne cessent de
s’entrechoquer en des scénarios inédits, devient pour Schraderle
moteur de sa création. C’est là qu’il puise également
l’énergie qui traverse son travail, et sa singularité."
Kari Vehosalo
L'artiste Finlandais réalise des peintures qui se
rapproche de l’hyperréalisme. " Dans ses oeuvres, Kari
Vehosalo met en perspective de manière sarcastique cette histoire du
médium en confrontant deux vérités anachroniques, celle de la
peinture à celle de la photographie. "
Joe Becker
Depuis toujours, l’artiste canadien est un
amoureux de peintures hollandaises et flamandes du XVIIe siècle mais
n'admire pas seulement les techniques employées mais aussi les
sujets abordés de les oeuvres. C'est donc respectueux de la
tradition flamande, que Joe Becker a développé un aptitude dans la
pratique de " la tempera sur panneaux ", et s'est créé un
style très reconnaissable.
Jarmo Mäkilä
Jarno Mäkilä est né à Helsinki. Dans ses
toiles, il convoque ses souvenirs d’enfance qu’il mêle à "
des mythologies finlandaises et des références littéraires ou
artistiques, engendrant une oeuvre qui dépasse la sphère de
l’intime pour atteindre une certaine universalité. "
David O’Kane
" Le travail de l’artiste irlandais oscille
entre la peinture et l’animation vidéo qui fonctionnent, selon
lui, de manière symbiotique. Il est tout particulièrement influencé
depuis son enfance par les films du réalisateur surréaliste tchèque
Jan Švankmajer, dans sa manière de mettre en scène les phénomènes
étranges de la réalité, sans en cacher les aspects les plus
terrifiants. L’animation agit pour l’artiste comme une
distillation du temps, dans un processus d’appropriation,
d’authentification et de destruction. "
Horaires : du lundi au samedi de 11h à 13h et de 14h à 19h.
Entrée libre


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Informations pratiques

Dates et Horaires
Du 17 mai 2011 au 14 juin 2011

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    Lieu

    29, rue Duret
    75 Paris

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