Trois cubes volants, ou « aérobots », flotteront en formation dans la nef du Grand Palais, à quelques mètres au-dessus de la tête des spectateurs.
Trois cubes volants, ou « aérobots », flotteront en formation dans la nef du Grand Palais, à quelques mètres au-dessus de la tête des spectateurs.
Ces cubes volants robotisés de 1,8m d'arête sont animés par ordinateur et mus par huit microturbines qui leur permettent de se déplacer et de s'incliner dans tous les plans. Inspirés des recherches sur les insectes sociaux, notamment les fourmis et les abeilles, ces robots volants se prêteront sans doute dans le futur à des applications dans le monde de l'industrie, du spectacle ou du divertissement. Aux huit coins de chaque cube se trouvent des diodes bleues, donnant à l'ensemble, lorsque plongé dans la pénombre, l'aspect de petites constellations colorées et mobiles. Lors des
performances, les parois des cubes sont illuminées par le faisceau de projecteurs vidéos,
dont les images suivent les cubes dans leurs déplacements. Dans certaines conditions, les spectateurs peuvent également interagir avec les cubes au moyen de messages texte (SMS).
Nicolas Reeves
Fils d'Hubert Reeves, Nicolas Reeves est né en 1957 à Ithaca, dans l'état de New York. Titulaire
de deux baccalauréats, l'un en architecture (1982), l'autre en physique (1985) de l'Université de Montréal, Reeves fait des études avancées en physique à Montréal jusqu'en 1986 et obtient une maîtrise en architecture du Massachusetts Institute of Technology en 1988. Il enseigne actuellement au département de design de l'Université du Québec à Montréal (UQAM) et dirige le NXI GESTATIO,
le laboratoire de recherche et de création en informatique, architecture et design. Il est également le directeur artistique du laboratoire de recherche- création en nouveaux médias Hexagram à Montréal.
