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La Rédac · Publié le 4 juin 2008 à 11h32
Ben Campbell, étudiant doué au prestigieux M.I.T, est contraint de partager son temps entre ses études et petits boulots afin de pouvoir payer ses frais de scolarité. Lorsque des élèves aussi doués que lui le repèrent, ils lui proposent de participer à un jeu bien plus lucratif…
SYNOPSIS : Tous les week-ends, cette petite bande de mathématiciens hors pair se rend à Las Vegas pour jouer au Blackjack sous de fausses identités et avec des règles qui ne doivent plus rien au hasard.
Guidés par le professeur et génie des statistiques, Micky Rosa, ils ont compris comment prévoir les cartes et communiquer entre eux pour rafler de très grosses mises.
Séduit par l’argent facile, la vie de rêve et Jill, sa très belle équipière, Ben multiplie les défis.
Les risques augmentent pourtant rapidement avec les mises et les cartes ne restent pas longtemps son seul adversaire : il doit désormais se méfier de Cole Williams, le plus terrifiant des hommes de main des casinos.
Las Vegas 21 est inspiré d’une histoire vraie.
LA CRITIQUE SORTIRAPARIS :
"Winner Winner Chicken Dinner"...
C’est par ces mots que l’on reconnaît l’élu, le gagnant d’une table de Blackjack.
Le croupier l’annonce généralement à la fin d’un superbe coup : un « 21 », appelé aussi
« Blackjack ».
La légende veut qu'alors, la direction offre au gagnant un buffet géant. Voilà pour l'explication...
C’est aussi l’une des répliques fétiches du film, celle qui fait frissonner nos petits génies de l’arnaque et nous par la même occasion.
En effet, pendant près de 2 heures, « 21 » nous transporte dans l’univers du jeu avec brio et intelligence.
A défaut d’être pointu comme la trilogie des Ocean’s de Soderbergh où chaque détail compte, « 21 » rend l’arnaque plausible aux yeux des spectateurs. C’est indéniablement ce qui fait sa force. Le réalisateur, Robert Luketic humanise en quelque sorte, le projet monté par Kevin Spacey, alias Micky Rosa et sa bande de NERDS. Au départ, une tâche qui s’annonçait loin d’être évidente.
Alors oui, j’entends déjà mes détracteurs (des millions) me dire qu’avec une histoire vraie sous la main, Luketic a eu beaucoup plus de facilité pour rendre son scénario légitime et crédible.
Good point…
Mais avec un choix d’acteurs différents, le film aurait pu facilement se transformer en fabuleux « nanar ». (Vin Diesel avec des lunettes par exemple, au fond d’un amphithéâtre…)
Félicitons donc l’excellente distribution de ce film et le choix de confier l’histoire à de jeunes acteurs en devenir.
Jim Sturgess, alias Ben, demeure la belle surprise de ce casting. Il est parfait en NERD, petit génie des mathématiques.
Kate Bosworth, malgré des faux airs de « nunuche » américaine, est irrésistible. Le reste de la bande joue aussi judicieusement bien.
Mention spéciale aux 2 potes de Ben, archétypes de l’étudiant du MIT, et sosies des inventeurs de Google.
Et que dire de Kevin Spacey, alias Micky Rosa, l’énigmatique professeur et cerveau de l’arnaque ?
Comme à son habitude, il préserve par son jeu, le suspens indispensable à tous bons films.
You’re the Best Kevin !
Ce film rassemble donc presque tous les ingrédients pour tenir en haleine le spectateur, qu’il soit joueur ou non.
On regrettera, malgré tout, la fin un peu trop "tirée par les cheveux", qui, à mon sens, en décevra quelques uns. Et que dire du rôle « poignant » de Laurence Fishburne et de sa quasi inexistence dans ce film… Rien justement et c’est bien dommage.
« Winner Winner But No Diner »… On ne peut pas être gagnant à tous les coups !
DATE DE SORTIE : Mercredi 4 Juin 2008
REALISATEUR : Robert Luketic
ACTEURS PRINCIPAUX : Jim Sturgess, Kevin Spacey, Kate Bosworth, Laurence Fishburne, etc.
LA BANDE ANNONCE:
