Si le mois de juin, et l'été ensuite, seront riches en films d'horreur à voir au cinéma, le mouvement compte bien se poursuivre à la rentrée et à l'automne prochains. Notamment avec "Last Night in Soho", film d'épouvante dont la sortie est prévue le 27 octobre 2021.
Après le très bon film d'action "Baby Driver" (dont une suite est prévue prochainement au cinéma), le réalisateur Edgar Wright revient au film d'horreur avec "Last Night in Soho". Mais, cette fois-ci, "Last Night in Soho" est un thriller psychologique, alors que les précédentes percées d'Edgar Wright dans l'épouvante étaient les comédies horrifiques "Shaun of the dead" et "Hot Fuzz", mettant en scène des morts vivants.
Pour écrire "Last Night in Soho", Edgar Wright a collaboré avec Krysty Wilson-Cairns, coscénariste de "1917" avec Sam Mendes. Dans ce film d'horreur, le réalisateur met en scène Anya Taylor-Joy ("Glass", "Les nouveaux mutants", "Le jeu de la dame", "Peaky Blinders"...), Thomasin Mckenzie ("Le Roi" sur Netflix, "Le gang Kelly", prochainement dans "Old" de M. Night Shyamalan...), Diana Rigg ("Game of thrones") ou encore Matt Smith (le docteur dans "Doctor Who", "The Crown"...).
Synopsis :
Une jeune femme passionnée de mode et de design parvient mystérieusement à retourner dans les années 60 où elle rencontre son idole, une éblouissante jeune star montante. Mais le Londres des années 60 n’est pas ce qu’il parait, et le temps semble se désagréger entrainant de sombres répercussions.
La Bande-Annonce :
Notre Critique :
Après un documentaire musical, "The Sparks Brothers", un film d'horreur... Cette année, Edgar Wright fait le grand écart.
Avec "Last Night in Soho", il filme les néons de Soho.Le début, et même la toute première scène du film, rappelle "In Fabric", comédie horrifique de Peter Strickland, sortie en 2018. Ce n'est d'ailleurs pas la seule référence cinématographique qu'on a pu percevoir. "Opération Tonnerre" avec Sean Connery est clairement présent. Une scène de danse fait penser à "Grease".
Ce qui est plaisant dans "Last Night in Soho", d'abord, c'est l'ambiance créée par le réalisateur. Aussi bien l'ambiance sonore - la musique y a une place très importante, comme dans "The Sparks Brothers" avec notamment la chanson "Downtown" de Petula Clark, - que l'ambiance visuelle. Wright s'amuse à utiliser de nombreux effets visuels différents. A l'écran, il fait aussi bien apparaître le personnage d'Ellie (Thomasin McKenzie) de nos jours que celui de Sandy(Anya Taylor-Joy) dans les années 60, en même temps. C'est l'un des aspects fantastique du film. Car il faut le reconnaître, le film est davantage fantastique qu'horrifique. En effet, l'hémoglobine met plus d'une heure à arriver jusque Soho. Les actions intéressantes tardent à débuter. C'est là le défaut de "Last Night in Soho". Pendant plus d'une heure, on s'est demandé en quoi il s'agissait d'un film d'épouvante. C'est dommage, car l'atmosphère créée par Edgar Wright est vraiment agréable.