Depuis son César de la meilleure actrice - largement mérité - pour son rôle dans Antoinette dans les Cévennes, Laure Calamy ne semble plus quitter le grand écran. Après Garçon Chiffon puis Louloute, sorti en salles cet été, Laure Calamy endosse le costume d' Une Femme du Monde. Ce drame est attendu au cinéma le 8 décembre 2021.
Une Femme du Monde est réalisé par Cécile Ducrocq, dont c'est le premier long-métrage. Elle est la showrunneuse et réalisatrice de la série L'Opéra, diffusée sur OCS.
Laure Calamy - délicieuse Noémie dans la série de France 2 Dix Pour Cent - partage l'affiche du film Une Femme du Monde avec Philippe Koa (Madame Claude sur Netflix), Nissim Renard ou encore Béatrice Facquer.
Une Femme du Monde a fait partie de la sélection officielle du Festival de Deauville 2021.
Synopsis :
À Strasbourg, Marie (Laure Calamy) se prostitue depuis 20 ans. Elle a son bout de trottoir, ses habitués, sa liberté. Et un fils, Adrien (Nissim Renard), 17 ans. Pour assurer son avenir, Marie veut lui payer des études. Il lui faut de l'argent, vite.
La Bande-Annonce :
Notre critique :
Dans Une Femme du Monde, Laure Calamy, qui porte ce film avec brio, incarne une femme déterminée, pleine de caractère. Si Antoinette (dans les Cévennes) était une ingénue, candide un peu, Marie est une battante. Dans son manteau doré, cette mère célibataire, prostituée, qui trime pour offrir un avenir à son fils, est également une militante des droits des travailleuses du sexe.
Prête à tout pour son fils, Marie va jusqu'à renoncer à certains principes, se fourvoyer, et, au fil du film, le personnage se montre de plus en plus fragile, vulnérable et même acculée. C'est là le talent de Laure Calamy qui incarne justement cette femme.
Bien que traitant de prostitution, Une Femme du Monde n'est pas trop voyeur. La réalisatrice filme bien entendu des scènes de travail mais avec justesse et un peu de pudeur aussi. Et ce dès le début du film qui s'ouvre directement avec Laure Calamy, à l'écran, en compagnie d'un client.