Le nouveau Massacre à la Tronçonneuse sur Netflix : critique et bande-annonce

"Massacre à la Tronçonneuse", film de 1974, connaît une nouvelle suite, cette année, sur Netflix. La plateforme a mis en ligne, le 18 février dernier, une suite du film d'horreur, réalisée cette fois par David Blue Garcia, dont l'action se situe directement après le premier film de Tobe Hooper. Une suite particulièrement réussie.

En 1974, le réalisateur Tobe Hooper frappait un grand coup avec son film d'horreur Massacre à la Tronçonneuse. Un film, avec un slasher, qui en a inspiré beaucoup d'autres. Presque 50 ans plus tard, l'histoire du tueur Leatherface connaît une nouvelle jeunesse, en ligne. Netflix a dévoilé, le 18 février 2022, un nouveau film Massacre à la Tronçonneuse.

Le film de Tobe Hooper, qui a connu une suite par le même réalisateur en 1986, a aussi été l'objet d'autres suites, remake et préquelles. Ce Massacre à la Tronçonneuse de 2022 est le 9ème film de la saga. Il est revendiqué comme une suite directe du film original de 1974, ne tenant pas compte de tous les autres qui ont suivi...

Ce nouveau film d'horreur est réalisé par David Blue Garcia dont c'est le premier film. Et coproduit et coécrit par Fede Alvarez, réalisateur des remakes de Evil Dead et Don't Breathe.

Au casting de ce Massacre à la Tronçonneuse version 2022, il y a Elsie Fisher (La maison du silence), Moe Dunford (Vikings), Jacob Latimore (Le Labyrinthe), Sarah Yarkin (Happy Birthdead 2 You) et Nell Hudson notamment.

Synopsis :

Melody (Sarah Yarkin), sa sœur adolescente Lila (Elsie Fisher) et leurs amis Dante (Jacob Latimore) et Ruth (Nell Hudson) se rendent dans la petite ville de Harlow, au Texas, pour lancer une nouvelle entreprise. Mais leur rêve se transforme bientôt en cauchemar éveillé lorsqu'ils pénètrent sans le vouloir dans le monde de Leatherface (Mark Burnham), le dangereux tueur en série dont l'héritage sanglant continue de hanter les habitants de la région. Parmi eux, Sally Hardesty (Olwen Fouéré), unique survivante du tristement célèbre massacre de 1973, et bien décidée à se venger.

La Bande-Annonce :

Critique :

Avec une suite du grand classique Massacre à la tronçonneuse, 48 ans après l’original de Tobe Hooper, et sur Netflix (dont certains films d’horreur se sont révélés très décevants, comme Le Rituel ou Personne ne sort d’ici vivant), on pouvait avoir quelques craintes. Et puis non, Massacre à la Tronçonneuse version 2022 est particulièrement réussi et à la hauteur des attentes.

Le scénario de cette suite directe, bien qu’intervenant presque 50 ans plus tard et occultant toutes les suites que le film a pu connaître, signé Fede Alvarez, est bien écrit et surtout très ancré dans son temps.

Un groupe de quatre jeunes citadins fuient la ville pour s’installer à Harlow, ville fantôme du Texas, pour la redynamiser. Une histoire très 2022, très post-Covid. Parmi ceux-ci, il y a notamment Lila (Elsie Fisher), ado atteinte d’un syndrome de stress post-traumatique suite à une tuerie dans son lycée. Un personnage intéressant, fragile et dont le background a été creusé. Dans le film il y a aussi Sally Hardesty, seule survivante du massacre de 1973, devenue Ranger, et qui n’a jamais cessé de traquer Leatherface.

En 2022, Leatherface est toujours aussi fou, mais là les scénaristes l’ont doté de motivations très précises. Il lutte, à sa façon, contre la gentrification de sa ville. Un thème déjà présent dans le reboot de Candyman sorti en septembre dernier. Le slasher utilise de nombreux outils pour commettre ses meurtres avant que n’arrive enfin la fameuse tronçonneuse qu’on attendait avec impatience. Le film est encore plus impressionnant, plus crédible, plus réaliste que son prédécesseur car en presque un demi-siècle la technologie numérique et les effets spéciaux n’ont fait que s’améliorer.

Massacre à la Tronçonneuse 2022 contient quelques références à d’autres longs-métrages du genre que les amateurs auront plaisir à reconnaître. La pluie battante nous fait penser au récent Resident Evil : Bienvenue à Raccoon City et l’attaque dans le bus peut aussi nous rappeler le plus ancien Jeepers Creepers 2 (2003).

Toutefois, la fin, très visuelle, apparaît comme surprenante et improbable, et finit par nous faire rire.

Le nouveau Massacre à la Tronçonneuse sur Netflix : critique et bande-annonce

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