[Télé] Marilou Berry est Marianne, une juge, dans la nouvelle série de France 2

Si on avait quitté la pétillante Marilou Berry au cinéma, en décembre dernier, dans Mes Très Chers Enfants, c'est à la télé, dans la peau d'une juge, dans la série Marianne, qu'on la retrouve en cette rentrée. La fiction Marianne arrive sur France 2 le mercredi 7 septembre 2022, pour 3 semaines de diffusion, mais est déjà disponible, en intégralité, sur la plateforme Salto.

Après une avocate dans la série Munch (sur TF1), c'est donc dans le costume d'une juge qu'on retrouve Marilou Berry. Marianne est une mini-série développée en 6 épisodes par, notamment, Alexandre Charlot et Franck Magnier, réalisateurs et scénaristes des films Les Têtes de l'emploi, Boule et Bill et Imogène McCarthery.

Dans Marianne, Marilou Berry donne la réplique à Alexandre Steiger (Oranges Sanguines, Grâce à Dieu), Stéphane Pézérat (Incroyable mais vrai, Loin du Périph), Alka Balbir (Rouge, Yves), Denis Mpunga (La Page Blanche, Antoinette dans les Cévennes) et Laurent Olmedo (Demain nous appartient, Papi-sitter...) qui figurent dans l'entourage professionnel de son personnage. 

Pour les rôles secondaires, Marianne, série procédurale, accueille notamment Cécile Rebboah, Pauline Bression (Emma dans Plus Belle la Vie et dans la pièce Smile à la rentrée), Didier Bénureau, Isabelle Vitari, Ariane Mourier (Les têtes de l'emploi, En roue libre, Les Tuche 4) et Sam Chemoul (Tom dans Plus Belle la Vie).

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Synopsis :

Juge d’instruction, Marianne Vauban (Marilou Berry) est une femme au franc parler réjouissant, aux méthodes surprenantes, et à l’humanité certaine et rayonnante. Accompagnée du capitaine Pastor (Alexandre Steiger) et de son fidèle greffier Yves (Stéphane Pézérat), Marianne doit faire preuve de toute son expérience, sa sagacité et son humanité pour instruire des affaires complexes et savoureuses qui nécessitent entre autres choses, de s’immerger dans l’univers de la danse country, de se confronter à une medium spécialisée dans la communication animale, de résoudre le crime d’un chauffeur routier fan de Bella Bartok, de devenir incollable en thanatopraxie, de décortiquer les coulisses d’un cabaret…

Parallèlement à ses enquêtes, Marianne met un point d’honneur à réveiller une justice endormie autour d'un cold case qui la touche profondément : l'assassinat d'une prostituée il y a 10 ans. La jeune femme était mère d'un petit Zacharie (Drimi Gouttebel), aujourd'hui adolescent surdoué, placé en famille d’accueil et à qui Marianne voue une tendresse particulière. Elle compte tout faire pour démasquer l’assassin de sa mère.

Notre critique :

Dans Marianne, Marilou Berry nous régale dans la peau de cette juge d'instruction truculente. Vieillie grâce au HMC (habillage, maquillage, coiffure) et affublée d'un accent peu définissable, la comédienne incarne un personnage roulant en 2 Chevaux et possédant un furet pour animal de compagnie. Un personnage érudit, au parler, aux jeux de mots et expressions très marquants, rappelant quelque peu la capitaine Marleau jouée par Corinne Masiero, en plus classe et pas mal décrottée, qui nous semble inspiré par Anne Gruwez, la juge d'instruction belge, héroïne du documentaire Ni juge, ni soumise de Jean Libon et Yves Hinant, multi-récompensé, sorti en 2017.

Comme Alice Nevers ou, il y a plus longtemps, Bruno Cordier (dans Les Cordier, juge et flic sur TF1), Marianne Vauban est une juge d'instruction qui mène l'enquête sur le terrain. Des enquêtes qui vont notamment la conduire à danser la country ou faire un tour en poids lourd.

La marque de fabrique de Marianne ? Chaque épisode démarre dans le bureau de la juge Vauban, avec des mis en cause pour des motifs cocasses. Des séquences qui font notamment le sel de la série.

Toutefois, Marianne, souffre un peu de son rythme, un peu trop lent par moment.