Ce soir à la télé : Couleurs de l'incendie, l'adaptation de Pierre Lemaitre par Clovis Cornillac

Par Nathanaël de Sortiraparis · Publié le 25 août 2023 à 10h58
Après "Au Revoir là-haut", en 2017, par Albert Dupontel, "Couleurs de l'Incendie", la suite, fait elle aussi l'objet d'une adaptation au cinéma, par Clovis Cornillac, avec Léa Drucker et Benoît Poelvoorde. Le film est diffusé à la télévision, ce vendredi 25 août, à 22h40, sur Canal+.

Les Enfants du Désastre, la trilogie littéraire de Pierre Lemaitre initiée par Au Revoir là-haut, a été adaptée par Albert Dupontel en 2017. En 2022, c'est le deuxième volet de la trilogie, Couleurs de l'Incendie, qui est arrivé au cinéma. Cette fois-ci, c'est Clovis Cornillac qui assure la réalisation, avec au casting Léa DruckerBenoît Poelvoorde et Olivier Gourmet, entre autres. Le film est diffusé à la télévision, ce vendredi 25 août, à 22h40, sur Canal+.

Bande-annonce de Couleurs de l'incendie :

Rassurez-vous, nul besoin d'avoir vu Au Revoir là-haut pour comprendre ce nouvel opus, la trilogie de Pierre Lemaitre est plutôt thématique, et même si le personnage principal du film, était déjà présent dans le film d'Albert Dupontel, aucune référence à ce premier volet n'est faite dans le second. On y suit Madelaine Péricourt, riche héritière et propriétaire d'une importante parisienne en plein entre-deux-guerres, qui se fait dépouiller de tous ses biens par les hommes dont elle est le plus proche. Dès lors, elle échafaude un plan pour se venger.  

Ecrit et dialogué par Pierre Lemaitre lui-même, vous n'avez aucun souci à vous faire quant au fait qu'il s'agît-là d'une très bonne adaptation. Sur fond de montée du nazisme, Clovis Cornillac propose, pour sa quatrième réalisation, un film d'époque bien mené et souvent haletant. C'est assurément son œuvre la plus ambitieuse. Cependant, il se laisse parfois submerger par cette ambition. On sent clairement sa volonté de réaliser un grand film, mais n'est pas Albert Dupontel qui veut et le style virevoltant et flamboyant d'Au Revoir là-haut se perd. Ici, la mise en scène est plus classique, plus plate parfois aussi. Certaines idées sont ratées, comme celle de vouloir donner l'impression que le film est sans cesse éclairé à la bougie en donnant à l'image de légères variations de lumière. 

Tout n'est pas toujours convaincant, mais l'ensemble séduit, notamment grâce au formidable casting. Olivier Gourmet est notamment savoureux, et même les plus petits rôles, comme ceux d'Alice Isaaz et Fanny Ardant, sont au très bon niveau du long-métrage. 

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Informations pratiques

Durée moyenne
2 h 15 min

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