Sensas, la nouvelle expérience immersive, sensorielle et ludique à Paris, notre test

Après les escape games et autres jeux comme Koezio ou Heroes Academy, voici Sensas, nouvel arrivant sur la scène des jeux en groupe à Paris.
Situé dans le XVIIIème arrondissement de Paris, Sensas propose une expérience sensorielle inédite, de deux heures, à laquelle on prend part en famille ou entre amis, par équipe de 4 personnes minimum.

Les différentes équipes ne se mélangent pas et mieux encore, ne se croisent jamais. Une bonne chose en période de crise sanitaire. Ces équipes peuvent accueillir jusqu'à 30 joueurs, notamment dans le cadre de team building.

Déjà installé dans plusieurs villes de France (Marseille, Lyon, Bordeaux) et d'Europe (Londres, Genève), Sensas vient tout juste de débarquer dans la capitale, du côté de Montmartre. Avec le plus grand établissement de tout son réseau.

Les différentes étapes successives qui constituent le parcours immersif de Sensas font appel, successivement, à nos 5 sens et se déroulent bien souvent dans le noir.

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Au programme lors des différents ateliers : des odeurs à reconnaître, des rayons lasers à éviter, des inscriptions en braille à retrouver seulement à l'aide des mains, mais aussi une salle anti-gravité ou encore une piscine à balles géantes.

Des défis à remporter pour gagner et cumuler des amulette. Et attention, ces amulettes valent, non pas de l'or, mais de l'argent. En effet, chaque amulette gagnée signifie un don de 10 centimes, de la part de Sensas, à une association de lutte contre le handicap. Car Sensas c'est aussi la sensibilisation au handicap (surdité, cécité...) et de la solidarité. La salle parisienne a choisi l'association Sourires autour du monde.

Cap de mettre en éveil tous vos sens pour relever les défis proposés par Sensas ?

Notre test :

L'expérience Sensas rappelle beaucoup certains jeux de Fort Boyard. Mais pas seulement. Cela va au-delà. Après une première étape de mise en confiance, la fameuse photo dans un décor penché (là, c'est plutôt Vendredi tout est permis que ça évoque), on rentre dans le vif du sujet avec les premiers ateliers. Et ça commence fort, c'est notre goût qui est sollicité. Dans le noir bien évidemment. On commence donc par déguster des aliments, que des choses comestibles et pas mauvaises. On n'est pas dans la cuisine de Willy Rovelli ! Pour certains, privés de leur vue, c'est très difficile de reconnaître les goûts. Pour d'autres, un jeu d'enfants. Sachez que les aliments sont adaptés lorsqu'il s'agit d'équipes avec enfants.

Ensuite, place au toucher. Toujours comme dans Fort Boyard, dans le noir, on doit glisser nos mains dans des récipients, garnis de choses pas très agréables au toucher, à la recherche d'indices. Toujours privés de nos yeux, ce n'est vraiment pas évident de passer le cap de l'appréhension et de glisser les mains dedans... D'autant plus que le maître du jeu, qui nous accompagne tout au long de l'expérience, donne beaucoup de sa personne pour ne pas nous rassurer sur le contenu. Car on est tout le temps filmé, ce qui permet au maître du jeu de savoir où l'on en est et surtout aux autres membres de l'équipe, quand les épreuves se font en demi-groupe, de bien se marrer. Lorsque la lumière revient, ce n'est bien évident pas en fonctionnement normal : des éclairages rouges et verts nous permettent d'expérimenter la vision d'une personne daltonienne. Ici on expérimente différentes formes de handicaps.

Après le goût et le toucher, place à l'odorat. Toujours dans le noir, ce sont maintenant des odeurs qu'il faut reconnaître. Pas toujours évident. Vient ensuite le défi le plus drôle : le mime. À tour de rôle, chacun des joueurs va s'isoler dans une pièce, toujours dans le noir, pour mimer, tandis que les autres joueurs, depuis une autre pièce avec le retour écran, doivent deviner. Fous rires garantis.

Mais ce n'est toujours pas fini car l'expérience dure deux heures. Place ensuite à la plongée dans une piscine à balles pour un retour en enfance. On préfère vous le dire tout de suite : la quête d'indices ici est loin d'être évidente. Enfin, au son de la bande-originale de Mission : Impossible, il s'agit-là de braquer les dernières amulettes, protégées par des lasers. Un dernier atelier très sympa... Enfin pour ceux qui arrivent à passer entre les rayons rouges !

Au final, notre équipe de 4 personnes a pu récolter 8 amulettes, soit un don de 80 centimes à Sourires autour du monde. Un résultat relativement honorable dixit le maître du jeu. Mais surtout, on a passé un excellent moment, immortalisé par l'équipe, qui nous filme et nous photographie pendant les épreuves afin de garder un souvenir de cette expérience mémorable !