Monaco : bye-bye l'europe... (après-match)

Par · Publié le 31 mai 2009 à 0h
Voilà ce qu'on appelle une fin de saison en queue de poisson. Au Parc des Princes, à l’issue de la 38e et dernière journée de L1, le club de la capitale a dû se résigner samedi à partager le point du match nul avec l’AS Monaco (0-0). Résultat des courses, les Parisiens échouent à la sixième marche du classement final et assisteront à la prochaine Europa League devant leurs téléviseurs…
» Tactique des deux équipes :



PSG : Paul Le Guen, dont c'était la dernière sortie sur le banc parisien, a disposé sa formation en 4-4-2. Devant, Luyindula et Kezman ont occupé le front de l’attaque. Soulignons la refonte du couloir droit, occupé hier soir par Traoré et Giuly en lieu et place de Ceará, souffrant, et de Sessegnon, suspendu.



Monaco : Les visiteurs ont évolué en 4-2-3-1, avec Park en pointe, et Meriem, Diaz et Pino derrière lui.



» Des alertes monégasques



Le match commença piano, et il fallut bien attendre la fin du premier quart d’heure pour observer la première frappe dangereuse (14e), œuvre du Monégasque Leto aux 25 mètres. Le missile du milieu croate finit sa course à quelques centimètres du montant droit du portier parisien. Les hommes de Ricardo, à commencer par le vif Juan Pablo Pino, causèrent au PSG d’autres sueurs froides en première période, A la retombée d’un centre de Park dévié par Traoré, le Colombien se retrouva en position de frappe dans la surface et expédia une balle puissante que boxa un Landreau au réflexe salvateur (33e). Peu avant la pause, ce dernier eut à nouveau fort à faire, puisque le tir tendu de Leto, encore lui, l’amena à s’étendre de tout son long (44e).



Et les joueurs de la capitale dans tout ça ? Ils émergèrent d’abord sur une tête de Luyindula passée à côté des cages (17e). Puis vint la première banderille de Giuly (24e) : déboulant sur la droite, l’ancien Romain s’infiltra et tenta sa chance du droit, mais le numéro 16 adverse veillait au grain. Une dizaine de minutes passa quand, servi par Luyindula, le lutin parisien sema de nouveau la panique sur la droite. Hélas, Ruffier intercepta sa passe destinée à Kezman, étonnamment libre de tout marquage (39e). Au regard des occasions de part et d’autre, on peut considérer que l’AS Monaco a mené aux points durant ce premier acte. Quoi qu’il en soit, les sifflets d’une partie du public sanctionnèrent les Parisiens à leur retour aux vestiaires…



» … suivies de tardifs sursauts parisiens



Aussi stériles en but que la première mi-temps, les quarante-cinq dernières minutes valurent cependant de sacrés frissons aux gardiens des deux formations. Comment ne pas mentionner Traoré et son intervention proche de se transformer en but contre son camp (59e) ? Après un débordement de Pino côté droit, le défenseur parisien tacla en catastrophe afin d’écarter le ballon de Park. A deux doigts du camouflet, il fut tout aise de voir le cuir heurter le poteau droit de Landreau et revenir comme par enchantement dans les bras de celui-ci. Toujours au crédit des Monégasques, notons la lumineuse tentative de Meriem, des 25 mètres, repoussée en corner (63e).



Quant au onze francilien, il ne fut pas non plus en reste. Avant l'heure de jeu, Luyindula profita d'un coup de pied arrêté rapidement joué pour se présenter face à Ruffier, sorti à sa rencontre avec succès (54e). Mais le plus clair des offensives du PSG ne commença que bien plus tard dans la soirée. Entré en cours de match, Hoarau se distingua d'abord par une reprise de volée déclenchée après une récupération quasi miraculeuse aux abords de la surface (80e). A la réception d'un corner, il faillit ensuite trouver de la tête le chemin des filets (83e), puis son pied effleura un centre d'Armand (89e). Sans parler du coup franc de Chantôme, aux 25 mètres, filant droit en lucarne avant que Ruffier ne s'adonne à un numéro de haute voltige (86e). Enfin, dans le temps additionnel, une frappe d'Armand toucha la barre transversale à la suite d'une déviation aérienne de Hoarau (90e + 1). Et le rideau de la L1 se baissa, comme les têtes parisiennes après ce score nul et vierge.



» Un final qui ruine tout



L’heure est à l’amertume du côté de la Porte de Saint-Cloud, aussi vrai que l’espoir y régnait il y a quelques semaines encore. Longtemps en course pour une place en Ligue des Champions, finalement les Parisiens n’ont pas décroché la moindre qualification en Coupe d‘Europe. C’est dire l’ampleur de la désillusion. Il aurait pourtant suffi d’une victoire sur Monaco et ils compostaient à coup sûr leur billet pour l’Europa League... A cause de ce match nul et de ces deux points concédés, ce qui devait arriver arriva, les Dogues du LOSC leur ont arraché in extremis le précieux sésame.



Le PSG termine donc à la sixième place, celle qui ne rapporte rien, juste derrière Lille et Toulouse, les deux clubs qui auront ainsi la primeur de la nouvelle version de la Coupe UEFA. Pour en rester au tableau d’honneur, les Girondins de Bordeaux sont devenus les nouveaux rois de France, devançant l’Olympique de Marseille et l’Olympique Lyonnais. Avant d'évacuer les frustrations relatives à un tel état des lieux, les Parisiens regagneront plus tôt qu'on ne le pense le théâtre de leur échec. Dès aujourd'hui, une poignée d'heures après la douche froide de la veille, l'effectif du Paris Saint-Germain participera au jubilé de Pedro Miguel Pauleta, une légende du club appréciée de tous pour... son sens du but.




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Mots-clés : monaco, championnat, l1, compte rendu
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