Si le capitaine parisien a été solide hier soir dans l’entrejeu parisien, il a aussi été bousculé par des Boulonnais pourtant bien peu inspirés. Une performance inégale donc, sur laquelle il revient dans les colonnes du quotidien "L’Equipe".
Avec une tranquille condescendance à l’égard de l’adversaire, il analyse les difficultés rencontrées par Paris en début de rencontre : "Cela n’a pas été facile en première période. Ils ont frappé une fois au but pour un exploit. On était obligé de pousser. On savait que c’était une équipe à notre portée mais on s’est mis en difficulté tout seul. Contre une équipe comme ça, il ne faut pas forcément jouer au football, mais aller au contact."
Toutefois il souligne que la solution ne se trouvait pas uniquement dans un engagement aveugle : "Il fallait aussi que l’on se recadre tactiquement. A la mi-temps, j’ai dit aux gars : "Non! On a le temps. On est capable de marquer." Il fallait essayer de faire tourner même s’il y avait du déchet. On l’a fait. On a provoqué leurs erreurs."
Enfin il se projette sur le prochain match du PSG, une belle affiche qui doit permettre au collectif parisien de se forger un caractère : "On a deux jours avant Bordeaux. Il faut qu’on se remobilise. Le plus important, c’est notre combativité. Il ne faut pas qu’on perde ça. C’est ce qui fait gagner l’équipe et ce qui nous manque le plus. On a lâché du lest par rapport à ça. Et c’est la base de l’équipe."