Les athlètes paralympiques sont sur la ligne de départ : ce mardi 24 août 2021, les Jeux paralympiques sont lancés à Tokyo. Après la trentaine de médailles ramenées par les athlètes français en juillet, c'est au tour des 138 sportifs paralympiques bleu-blanc-rouge de nous montrer leur savoir-faire et de briller.
Ces derniers sont sur des charbons ardents : après la déception de Rio 2016, ils sont bien déterminés à faire exploser des records : ils se sont fixé un objectif de 35 médailles françaises.
Les 138 athlètes, menés par Sandrine Martinet (judo) et Stéphane Houdet (tennis fauteuil), devront affronter quelque 4 400 athlètes, venus de 163
Jusqu'au 5 septembre, les sportifs de haut niveau vont s'affronter au cours de 539 épreuves, affiliées à 22 sports différents. Lors de cette édition 2021, deux nouveaux sports paralympiques sont introduits dans la compétition : le para-badminton et le para-taekwondo. Voici la liste complète des sports que l'on pourra voir pendant ces 13 jours exceptionnels :
Mais au fait, quels critères faut-il respecter pour être considéré comme un athlète paralympique ? Le Comité international paralympique reconnaît dix types de handicap, répartis dans trois catégories : déficiences physiques, visuelles et cognitives. Selon les sports, tous les handicaps ne sont pas acceptés pour être considérés comme athlète paralympique : ainsi, au judo, seuls les athlètes souffrant de déficience visuelle peuvent concourir.
Pour assurer une compétition relativement équilibrée, les sportifs sont divisés en plusieurs catégories. Vincent Ferring, kinésithérapeute et classificateur international, explique dans les colonnes du Monde : « C’est un peu comme les catégories de poids ou d’âge dans les sports "valides". En boxe, ça ne viendrait pas à l’idée de mélanger poids lourds et poids plume. Pour les parasports, c’est pareil. Sinon, ça serait toujours le moins handicapé qui gagnerait. »
Les athlètes sont donc divisés par degré et type de handicap : ceux qui souffrent de handicap physique sont séparés de ceux qui sont atteints de déficience visuelle ou des personnes ayant un handicap mental.
Les personnes sourdes ou malentendantes sont entièrement exclues de la compétition : ils ont leurs propres jeux internationaux, les Deaflympics, une compétition créée en 1924, et qui compte 19 disciplines.
