L’affaire de la rue de lourcine de labiche version reggae

Par · Publié le 21 janvier 2009 à 17h38
Une extrême modernité pour ce texte de Eugène Labiche créé il y a plus de 150 ans. L’Affaire de la rue de Lourcine fut saluée dès sa création comme l’un des chefs-d’œuvre de Labiche. Elle fut présentée pour la première fois au théâtre du Palais Royal en 1857.


Comédie en 1
acte et 21 courtes scènes. L’histoire :
L’Affaire de la rue de Lourcine ou comment le bourgeois Lenglumé se réveille un
beau matin avec un inconnu dans son lit, une épouvantable gueule de bois, le
soupçon d’être mêlé à un crime et la perspective embarrassante de témoins à
faire disparaître !
 Un
fait divers lu dans un vieux journal est le responsable de l’intrigue et de cet
imbroglio. La culpabilité et l’angoisse des
2 protagonistes avinés ne cesse de réjouir le spectateur.

Le texte de Labiche est riche et des répliques « Ah ! je ne veux plus tuer de
charbonnière, c'est trop salissant ! », «Où est mon pantalon ?... Tiens ! je suis dedans !»
sont indémodables. Le
décor semble en mouvement sous les allers et venues de Norine (Christine
Pignet) et nous réserve quelques surprises. Tout comme ces intermèdes musicaux proposés par Lieutenant Nicholson et Ours qui permettent
un regard nouveau sur le texte de Labiche. Les tonalités reggae des intermèdes
musicaux dynamisent le texte déjà fort cocasse. Le
parti pris créatif est culoté et tout à fait adapté à ce genre de comédie. Une façon convaincante de (re)découvrir Labiche.
Mise
en scène : Jérémie Lippmann
Avec
: Pierre Berriau,
Yann Colette, Alexandre Michel, Christine Pignet
Musique originale : Ours, Lieutenant Nicholson

Jusqu’au
31 janvier, du mardi au samedi à 21h, matinée du samedi à 16h
Durée : 1h10






Informations pratiques

Lieu

7, rue Louis Le Grand
75002 Paris 2

Infos d’accessibilité

Commentaires