Le miami city ballet à paris, ou l’immanquable spectacle de l’été.

Par · Publié le 4 juin 2012 à 12h17
C’est l’évènement de cet été de la danse 2011. Depuis le 6 juillet, le Miami City Ballet a décidé de venir fêter son 25ème anniversaire dans notre grande ville de Paris, sur la scène du Théâtre du Châtelet.

Créée en 1986, la compagnie du MCB est composée d’une cinquantaine de danseurs d’origine internationale : USA, Brésil, Mexique, Cuba, France, Allemagne ou Chine… Son répertoire est aussi vaste que pointu : de Casse-noisette à Giselle, en passant par Don Quichotte et les grands ballets de Balanchine, le MCB s’est imposé ces dernières années comme une des meilleures compagnies Américaines.

En ce week-end prolongé, je me suis rendue au Théâtre du Châtelet afin d’assister à une de ces représentations tant attendues. Comme annoncé, la salle est pleine à craquer, et tous les regards sont tournés vers l’orchestre mené par Gary Sheldon. De 7 à 77 ans, on attend avec impatience l'arrivée des étoiles sur scène.

Quand enfin, le rideau se lève, et les lumières s’éteignent, c’est un décor aux allures oniriques et féériques qui apparait sous nos yeux, afin de supporter le premier ballet de Balanchine. 26 danseurs étoiles se succèderont sur la scène du Théâtre du Châtelet, et rendront grâce à ce premier tableau un bel hommage au traditionnel ballet, où l’harmonie entre le corps et la musique prime sur tous le reste. Jeanette Delgado est radieuse, et les 22 minutes de tableau sont bien trop courtes.

Quand le rideau se lève sur le deuxième tableau, c’est avec étonnement que nous découvrons une scène sans décor, des danseurs sans tutus. La scène est noire, et les danseurs aussi. Quelques fines raies de paillettes sur le justaucorps des danseurs viennent illuminer le paysage. Sur une musique de Bach, quelques 16 membres du Miami City Ballet se lanceront, d’après une
chorégraphie de Paul Taylor, dans une envolée onirique, à la limite du contemporain, où les gestes et les corps sont cassés, carrés. Un enchantement.

Le troisième et dernier tableau met en scène des couples, un par un, ou tous ensembles, chacun dans leur propre style, dansant sur les plus grands succès de Frank Sinatra. De My Way à  omething stupid, en passant par That's Life ou All The Way, on partage avec eux un classique des Etats-Unis. Une danse de salon revisitée par des duos fiers, sensuels, complices, ou gauches… C’est frais, énergique, les danseuses sont époustouflantes, notamment Katia Carranza et Jennifer Carlynn Kronenberg, éblouissantes de légèreté, de puissance dans le mouvement, et de sensualité.

Le Miami City Ballet est un enchantement des sens, la technique des danseurs est absolument merveilleuse. Ce spectacle est une pure merveille venue de l’ouest, à ne rater sous aucun prétexte.


Informations pratiques

Lieu

1 Place du Châtelet
75001 Paris 1

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