How To Love : CLEA VINCENT + ROBI + JO WEDIN & JEAN FELZINE @Petit Bain

Par · Publié le 21 décembre 2016 à 19h09
Pour la quatrième édition de son festival How To Love, Petit Bain s'associe à Frenchy But Chic pour rendre hommage à la génération novö, tout en gardant un oeil vers l'avenir, sous le signe de ligne claire, que ce soit dans les traits de Serge Clerc, illustrateur à l'honneur cette année, que dans les accords cristallins de la pop hexagonale.

Cléa Vincent
Difficile d’écrire la biographie de quelqu’un qui a encore tout à vivre. C’est au futur indicatif qu’il va falloir conjuguer les talents de la parisienne Cléa Vincent. Elle est jeune, volontaire et capable de tout. La musique électronique, elle l’a en elle comme toute personne ayant grandi dans la fin des 90’s et les années 2000, mais sa curiosité bien placée pour le répertoire français remontant jusqu’aux années 60 fait qu’elle se présente à nous aujourd’hui comme une France Gall imprégnée de culture Electronic Dance Music qui enchaîne les chansons à la vitesse haut-débit d’Alice aux pays des merveilles sonores.

ROBI
"Robi jette des ponts entre l’after punk (Joy Division) et la langue française la plus sinueuse (Alain Bashung, Noir Désir). Comme des pôles s’attirent ou se repoussent, la musique de Robi, équilibriste, incarne la plus assumée des ambivalences. Dans un chavirant mélange d’analogique et de synthétique elle semble, magnétique, trouver sa propre harmonie, suspendue à une écriture belle, noire et claire comme la danse du Sabbath. Robi ne joue pas, elle vit, passionnément, de tout son être, sans retenue. Et rarement aura-t-on entendu une telle volonté d’aller à l’essentiel, de se départir du superflu. "Robi a conçu une oeuvre ensorcelante où se succèdent murmures, exclamations et stridences électriques, entre blues désincarné et new-wave spectrale, pop ascétique et rock déchiré. On n’en sort pas indemne..."
Rock’n Folk

Jean Felzine est le meneur de Mustang, trio de rock français atypique ; Johanna Wedin, suédoise de naissance et française d’adoption, est l’ancienne leader du groupe pop anglophone Mai. Elle rêvait de chanter en français, alors il y a trois ans, à la recherche de chansons qui fassent vibrer ses pétulantes cordes vocales, Johanna Wedin contacte Jean Felzine, garçon réputé pour faire sonner cette langue difficile. D’emblée, les deux s’entendent bien : ils partagent le même amour des grandes voix et de la pop sur-mesure fait main. Un duo est né, qui s’attèle tout de suite à l’écriture de chansons.Fin 2015 sort un premier Ep auto-produit, réalisé par Samy Osta (Juniore, La Femme), où la guitare de Jean, nerveuse et expressive répond à la voix de Jo, très pure, aux accents de soul blanche. Deux titres sont remarqués : Idiot, gros slow en forme de séance d’humiliation et Les Hommes (ne sont plus des hommes, disco-funk-caraïbes bricolo au texte abusé, qui séduit les ondes exigeantes de Radio Nova.Viennent ensuite de très nombreux concerts un peu partout, aussi bien dans des bars minuscules que dans des salles célèbres (le Trianon), dans de gros festivals (les Francofolies) que dans des restaurants à la décoration douteuse, voire des centres de vacances : ils se disent eux-même prêts à jouer « partout, tout le temps, c’est notre seule stratégie ».Le duo termine actuellement son premier album, réalisé par Etienne Caylou (Papooz, Séverin), prévu pour début 2017. Un premier extrait, le calypso « Je t’aurai », est sorti à l’été 2016.

Informations pratiques

Dates et Horaires
Le 16 février 2017
De 19h à 23h

×

    Lieu

    7 Port de la Gare
    75013 Paris 13

    Tarifs
    17€

    Mots-clés : paris 13, quartier Gare, paris
    Commentaires
    Affinez votre recherche
    Affinez votre recherche
    Affinez votre recherche
    Affinez votre recherche