Le tour de l occiput

Par · Publié le 1er janvier 2008 à 0h
Après les 1eres parties de Jacques Higelin, Hubert-Félix Thiéfaine et La Rue Kétanou, eManuel Bémer s'installe aux Déchargeurs.

Un arc, des flèches, deux doigts. Une guitare, les mots, cordes vocales. Samplers en surchauffe. Et ça décoche en triple-croche. L’archer vise juste, les traits font mouche. A l’occasion de la sortie de « L’Occiput », l’homme nous livre ses joies et ses turbulences.



"Si je compose des chansons, c’est qu’elles sont d’abord écrites. Je n’ai d’ailleurs pas l’impression de composer des chansons : j’arrange des notes sur des mots qui ont une musicalité propre. Lorsqu’on parle, on chante déjà. La vibration, le grain, la respiration, le rythme. Tout est déjà là, à l’état latent."



Seul en scène mais armé de samplers, eManuel Bémer concocte tous les sons sur place car c’est comme dans un restaurant japonais : c’est meilleur quand c’est préparé sous vos yeux. Après un EP remarqué intitulé "Sang d’Encre" et déjà diffusé dans toute la France, en Allemagne, en Serbie, et au Benelux, son premier album autoproduit "L’Occiput" aborde des thèmes aussi divers que l’idéalisation de l’être aimé, l’inceste, l’exil, l’euthanasie, les revers amoureux, la mort, sans jamais tomber dans la complaisance ou la gratuité…

Favorisant l’angle, la trajectoire de la pensée et le point de vue, il frappe avec esprit, avec humour et tendresse, au vitriol ou à la gomme. Une certitude : vous en sortirez différent.



eManuel Bémer n’hésite pas à faire tomber les frontières qui séparent les arts de la scène, il intègre le slam, le rap, la marionnette, le mime, la danse et bien sûr le théâtre dans son tour de chant. Moderne, sans pour autant renoncer à des termes du vocabulaire soutenu comme antépénultième ou palimpseste !

Quel genre ? Rock, Reggae, Blues, Ska, Disco, Funk, Jazz, Biguine, Chanson ? Hé bien tous, pourquoi se cloisonner ? Par dessus tout, une exigence de modernité et d’originalité. Un besoin de s’adresser. Une urgence…



Pour porter ces textes hauts en couleur, la création lumière et la scénographie sont signées Vincent Idez (Camille, -M-, Bumcello, Bénabar, M. Boogaerts…).

Julia Vidit, metteur en scène, ancienne élève du Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique, sera l’œil extérieur avisé.

Tous trois ont préparé ces concerts durant la résidence de création au Scarabée. (La Verrière, 78)



Auteur, compositeur : eManuel Bémer

Lumière/scénographie : Vincent Idez

Mise en scène : Julia Vidit

Avec : eManuel Bémer



Du 09 janvier au 03 février 2007, du mardi au samedi à 20h00.

Salle La Bohème

Durée : 1h25


16.50 euros
Chanson française
Informations pratiques

Dates et Horaires
Du 16 janvier 2007 au 3 février 2007

×

    Lieu

    3 Rue des Déchargeurs
    75001 Paris 1

    Accès
    Métro : Châtelet / sortie rue de Rivoli

    Mots-clés : paris 1, quartier Halles, paris
    Commentaires
    Affinez votre recherche
    Affinez votre recherche
    Affinez votre recherche
    Affinez votre recherche